CITE DU VATICAN, Vendredi 19 juillet 2002 (ZENIT.org) - Les évêques du Canada demandent au ministre fédéral de la Justice de protéger l'institution du mariage. "Le mariage, comme engagement public entre une femme et un homme, explique Mgr Berthelet, possède une signification religieuse profonde pour toutes les confessions religieuses".
Dans une lettre en date du 19 juillet, Mgr Jacques Berthelet, C.S.V., évêque de Saint-Jean-Longueuil et président de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) demande au ministre fédéral de la Justice et procureur général du Canada, M. Martin Cauchon, de protéger l'institution du mariage
"La Conférence des évêques catholiques du Canada est profondément troublée de la récente décision de la Cour divisionnaire de l'Ontario de changer la définition du mariage pour y inclure les partenaires de même sexe", écrit Mgr Berthelet.
"Il y a trois ans, rappelle le président de la CECC, les membres de la Chambre des communes confirmaient sans aucune équivoque : « Que de l'avis de la chambre, il est nécessaire, parallèlement au débat public entourant les récentes décisions judiciaires, de confirmer que le mariage est et doit demeurer exclusivement l’union d’un homme et d’une femme, et que le Parlement prendra toutes les mesures voulues, dans les limites de sa compétence, pour préserver au Canada cette définition du mariage. » En accord avec cette résolution, nous vous demandons instamment de porter en appel le jugement de la Cour divisionnaire de l'Ontario".
"Le mariage, comme engagement public entre une femme et un homme, explique Mgr Berthelet, possède une signification religieuse profonde pour toutes les confessions religieuses. L’État a également un intérêt fondamental face à une institution sociale qui demeure le lieu où la plupart des enfants sont engendrés et pris en charge et qui, selon les plus récentes statistiques, continue d’être l’environnement le plus stable pour élever une famille. Lors d’une cause jugée par la Cour suprême de la Colombie-Britannique en octobre dernier, Monsieur le juge Pitfield disait que : « L’État a de toute évidence raison d’accorder reconnaissance, préférence et préséance – eu égard à sa nature et à sa spécificité – à ce fondement social et juridique, grâce auquel perdure la société». "
D'où la demande des évêques catholiques du Canada: "Nous vous prions de bien vouloir prendre toutes les mesures nécessaires afin de respecter la conviction profonde de la majorité des Canadiennes et des Canadiens face au mariage entre une femme et un homme, comme étant une institution distincte, enracinée profondément dans notre histoire, notre culture et notre tradition religieuse. Le mariage a une dimension sociale vitale et essentielle pour l’avenir de notre société".
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Jul 19, 2002 00:00