CITE DU VATICAN, Jeudi 18 juillet 2002 (ZENIT.org) – Eduquer à la paix est plus que jamais une tâche de l’Eglise en Angola à l’heure où l’accord de paix signé le 4 avril semble durer, constate l’agence Fides, organe de la congrégation romaine pour l’Evangélisation des peuples.
L’effort de l’Eglise pour soutenir le chemin de la réconciliation et de la reconstruction se situe à plusieurs niveaux, explique Fides.
Sœur Giovanna Conchi, Salésienne, animatrice dans le Diocèse de Benguela, dans la partie méridionale du pays, déclare : » De nombreuses familles se réunissent après être restées pendant des années sans nouvelles les uns des autres. Cela fait naître de grands espoirs, même si la misère demeure… Malheureusement, les pluies ont causé de sérieux dégâts, et ont détruit des maisons et des ponts, et les maladies commencent à se répandre: malaria, hépatites, typhus. Nous nous efforçons de faire de notre mieux en éduquant et en sensibilisant. Nous avons invité les enfants du Centre » Laura Vicuña » à mettre une colombe sur une grande carte géographique du Pays « .
Au Centre Don Bosco de Kakuako, à 16 km de la Capitale Luanda, s’est formé un groupe d’enseignants, animateurs de plusieurs groupes, des religieuses et des religieux.
L’objectif est de réveiller la volonté de rechercher la paix par des gestes concrets « . » Nous travaillons à plusieurs itinéraires, explique Sœur Irene Arango, missionnaire d’Amérique Centrale, pour faire que la paix tant désirée devienne une réalité. Il s’agit de réfléchir sur l’expérience de vie, et de trouver des éléments qui puissent soutenir des gestes de solidarité et de pardon « .
Tous les efforts ont pour but d’aider les personnes à » croire en la paix « , en encourageant l’espérance, la confiance en l’avenir et la reconstruction, conclut Fides.