CITE DU VATICAN, Mardi 17 juillet 2002 (ZENIT.org) – Le psaume 148 invite le fidèle à prêter sa voix à toute créature pour louer Dieu, souligne Jean-Paul II dans sa catéchèse liturgique du mercredi sur les psaumes des laudes.
Jean-Paul II a en effet reçu les fidèles à sa résidence d’été de Castel Gandolfo pour l’audience du mercredi, à 10 h 30.
L’Eglise latine chante le psaume 148, « glorification du Seigneur et Créateur », le dimanche matin aux laudes, la 3e semaine liturgique.
« Un chœur universel résonne dans l’abside du ciel », explique Jean-Paul II qui décrit ainsi ce souffle « cosmique » qui anime le Ps 148, invitant le fidèle à prêter sa voix à toute créature pour louer Dieu.
Car la créature qui « préside à la liturgie de la création », c’est l’homme, appelé à célébrer et exalter Dieu à travers ses œuvres.
« Nous sommes invités, souligne le pape, à nous associer à ce chœur immense en devenant explicitement voix de toute créature et en louant Dieu dans les deux dimensions fondamentales de son mystère. D’une part, nous devons adorer sa grandeur transcendante; de l’autre, nous reconnaissons sa condescendante bonté ».
Le Ps 148, souligne le pape, constitue « une sorte de Te Deum » de l’Ancien Testament.
C’est un « véritable cantique des créatures », ajoute Jean-Paul II.
En effet il « inclut toute créature dans cette louange divine », en passant en revue, verset après verset, toutes les créatures de l’univers, des cieux aux fonds marins.
Ces créatures elles-mêmes semblent inviter l’homme à louer le Seigneur dans un cantique: « l’harmonie des êtres célestes », les « créatures de l’atmosphère », le « règne végétal », le « monde animal », comme « l’horizon terrestre », où se compose cette sorte « d’alphabet de la louange », et toutes les créatures y participent, « jusqu’aux monstres marins ».