CITE DU VATICAN, Dimanche 14 juillet 2002 (ZENIT.org) – « Les JMJ ont inventé depuis près de vingt ans, une nouvelle façon d’annoncer la foi aux jeunes », explique
Schockert sur le site de la conférence des évêques de France (www.cef.fr).
Mgr Claude Schockert, évêque de Belfort-Montbéliard et président du Comité épiscopal français enfance-jeunesse explique les « enjeux des JMJ » à partir du thème choisi par Jean-Paul II pour ces XVIIes Journées mondiales de la jeunesse: « Vous êtes le sel de la terre… Vous êtes la lumière du monde. » (Mt, 5, 13-14).
« À partir du 22 juillet, entre 300 000 et 500 000 jeunes de tous pays convergeront vers Toronto, estime Mgr Schockert. Les JMJ ont inventé depuis près de vingt ans, une nouvelle façon d’annoncer la foi aux jeunes. Elles sont le point culminant d’un travail constant et régulier. En effet, depuis une trentaine d’années, nombreuses sont les initiatives locales sur le plan des rassemblements et des formations. C’est bien le travail discret d’un tissu ecclésial de proximité (diocèses, paroisses, mouvements, services, communautés, etc.) qui a précédé et permis cet événement. Au niveau local, l’élan des JMJ nourrit une dynamique diocésaine auprès des jeunes adultes. Dans beaucoup de diocèses français, la mise en place d’instance de coordination de la pastorale des jeunes en est le résultat.
Permettre à des jeunes de prendre leur place dans l’Église
« Les JMJ permettent à des jeunes de prendre leur place dans l’Église, constate tout d’abord l’évêque. Elles ont contribué à donner à des jeunes chrétiens une certaine fierté d’être reconnus comme tels, et peut-être même, à certains, une fierté d’être jeunes tout simplement. Dans une situation de minorité et dans un courant plus profond qui tend à faire éclater ou diluer les divers sentiments d’appartenance, ce sentiment, même fragile, est positif.
Société plus ouverte aux jeunes
Mgr Schockert relève l’impact social de JMJ: « Le déroulement paisible des JMJ a pu faire prendre conscience, dans un contexte de laïcité décrispée, de l’impact de l’Église et du service public qu’elle peut offrir dans la construction d’une société plus ouverte aux jeunes. Elle participe, notamment, à l’édification de valeurs communes.
Culture des jeunes adultes
« Les JMJ sont inscrites dans une histoire. L’insistance de plus jeunes (15 à 18 ans) pour participer à ce que leurs aînés ont vécus, en est un signe. Les JMJ sont en harmonie avec les grands traits qui marquent la culture des jeunes adultes. Fête, désir de la rencontre interculturelle, tolérance, fraternité, émotion, ouverture sont autant de valeurs partagées par le plus grand nombre, dans et en dehors, de l’Église », remarque-t-il.
Grammaire de la foi
« Par ailleurs, constate l’évêque, les JMJ ont mis en évidence un désir d’apprendre et de connaître « la grammaire de la foi », notamment, dans les catéchèses. Ces deux attitudes sont complémentaires de la proposition de la foi ».
Pris au sérieux
Être pris au sérieux est une demande forte des jeunes générations et un gage de motivation. Le slogan « Les JMJ par et pour les jeunes » a montré sa pertinence », conclut Mgr Schockert.
