Cette lettre répond aux circonstances historiques actuelles

Présentation de Mgr Ternyak

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CITE DU VATICAN, Jeudi 21 mars 2002 (ZENIT.org)- « Nous avons vu couler à nouveau le sang »: Mgr Csaba Ternyak, secrétaire de la congrégation romaine pour le Clergé souligne les « circonstances historiques dans lesquelles » est née la lettre de Jean-Paul II aux prêtres pour le Jeudi Saint 2002, en citant les paroles mêmes du pape.

« Nous avons tous vécu un élan ecclésial renouvelé à l´aube du nouveau millénaire, avec la volonté de «repartir du Christ» (cf. Novo millennio ineunte, nn. 29 et suivants), écrit Jean-Paul II. C´était le désir de tous que cela coïncide avec une nouvelle ère de fraternité et de paix pour l´humanité entière. Nous avons vu au contraire couler à nouveau le sang. Nous avons encore été témoins de guerres. Nous ressentons avec angoisse la tragédie des divisions et de la haine qui dévastent les relations entre les peuples » (n. 11).

Mgr Ternyak constate: « Il suffit d´ouvrir les pages des journaux, d´entendre les journaux télévisés ou de naviguer sur Internet pour se convaincre d´une chose: il y a le péché! C´est une réalité présente et agissante qui atteint toutes les composantes de la société humaine. Il a des conséquences graves non seulement sur les individus, mais aussi sur les communautés ».

« On a cherché en vain et de toutes les façon de nier l´existence même du péché, ajoute Mgr Ternyak en prenant à témoin les journaliste, en se confiant à un concept d´homme aseptique et autonome, norme pour lui-même, et nous nous trouvons aujourd´hui devant un homme blessé, prisonnier de son propre mal, producteur de soi-disant remèdes, qui aggravent les maux mêmes. Je vous répète ce que vous êtes contraint d´écrire, peut-être en utilisant d´autres termes, mais en pensant plus ou moins le même concept: le péché existe! »

« Si le péché se manifeste dans le monde, nous ne pouvons nier qu´il est aussi présent dans les éléments humains qui composent l´Eglise, sans exclure les ecclésiastiques eux-mêmes. L´Eglise, experte en humanité comme le disait Paul VI, porte elle aussi dans ses membres les blessures du péché et cependant elle est porteuse de la vérité complète sur l´homme. Le péché appelle la Rédemption, cette rédemption que Jésus Christ est venu apporter et dont l´Eglise est ministre. Il y a la Rédemption. Comme le péché existe, la rédemption aussi existe, seule issue (pour sortir) de l´esclavage du péché pour le monde et pour l´Eglise ».

Sur ces circonstances historiques le pape pose ainsi un regard d´espérance, souligne encore Mgr Ternyak qui cite: « C´est précisément la foi au Christ qui nous donne la force de regarder l´avenir avec confiance. Nous savons en effet que le mal est depuis toujours dans le cœur de l´homme, et que c´est seulement lorsque l´homme, rejoint par le Christ, se laisse «conquérir» par lui qu´il devient capable de répandre la paix et l´amour autour de lui » (n. 11).

Et de conclure sur la nécessité de l´humilité et du courage: « Personne n´est si pécheur qu´il ne puisse s´ouvrir à l´infinie miséricorde de Dieu, il faut l´humilité de reconnaître sa propre condition et de répondre courageusement à l´invitation de la première prédicatio de Jésus: « Convertissez-vous et croyez à l´Evangile » (Mc 1.15). Rien n´est impossible à Dieu ».

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ZENIT Staff

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