Gardes Suisses: "Vous ressemblez beaucoup à Saint Joseph"

Homélie de Mr Foley

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CITE DU VATICAN, Mardi 19 mars 2002 (ZENIT.org) – A l´occasion de la fête de saint Joseph, une messe a été présidée aujourd´hui au Vatican pour la Garde Suisse, par Mgr John P. Foley, président du conseil pontifical pour les communications sociales, en la chapelle Saint-Martin et Saint-Sébastien, rapporte Radio Vatican.

« J´estime que vous ressemblez beaucoup à Saint Joseph, disait Mgr Foley dans son homélie. Le président du conseil pontifical soulignait en particulier que saint Joseph a été « responsable du service du Seigneur 24 heures sur 24 et 365 jours sur 365 ».

« Grand travailleur, Joseph, « protecteur » de Jésus et Marie contre le mal, et toujours dans l´ombre, a été « appelé à rester pur dans une situation difficile », « s´est trouvé confronté à des choses inattendues », « disponible pour assumer le rôle paternel et « supporter l´embarras et les racontars ».

Après avoir rappelé les différents épisodes de la vie de saint Joseph tels qu´ils sont évoqués par les Evangiles de l´enfance, et en particulier saint Matthieu, Mgr Foley continuait: « Joseph, disait-il, pourrait être le patron du caché, du surprenant, de l´inattendu ».

Poursuivant sa comparaison avec le service des gardes suisses pontificaux, Mgr Foley ajoutait: « Comme vous avec le Saint-Père, Joseph a toujours eu une place en première ligne pour les choses importantes de la vie de Jésus et de Marie », et « il a été capable d´être au service de ceux auxquels il se sera tant dévoué ».

L´Eglise aussi, concluait l´archevêque a placé les gardes suisses « à la place la plus visible », au service du Successeur de Pierre, pour le protéger et l´assister lorsqu´il accomplit son devoir impératif de guide de l´Eglise universelle au nom de Jésus », indique la même source.

La garde suisse pontificale a été instituée par Jules II en 1506, précise Radio Vatican. Elle demeure aujourd´hui le seul corps militaire dans les murs de la Cité du Vatican. Tous les autres ont été dissous par Paul VI en 1970.

Elle compte actuellement 96 gardes réguliers te 7 auxiliaires, et ils portent encore aujourd´hui leur uniforme aux trois couleurs des Medicis: bleu, jaune et rouge.

Pour être garde suisse, il faut être citoyen suisse, catholique, être âgé de 25 ans, mesurer au moins 1,74 m, et avoir accompli son service militaire dans son pays. Les recrues, qui ont déjà une autre formation professionnelle en poche, s´engagent pour 2 ans, au minimum, et doivent être prêtes à apprendre l´italien ! Le commandant de la garde est habituellement recruté directement dans l´armée suisse. La Garde compte normalement 4 officiers (colonel, lieutenant colonel, major, capitaine), un aumônier, une vingtaine de sous-officiers et des hallebardiers.

Elle assure la sécurité du pape et la sécurité intérieure de la Cité du Vatican. Un détachement accompagne le pape dans ses voyages apostoliques en Italie ou à l´étranger.

Les jeunes de Suisse composant la garde pontificale s´engagent pour deux ans. Mais ces deux années comportent également une formation aux langues, à l´informatique, et des spécialisations universitaires.

Le bureau de recrutement en Suisse se trouve depuis janvier dernier à Neuhausen am Rheinfall, dans les murs de l´entreprise de placement de personnel  » Pro Pers AG « , choisie par le Commandant de la Garde Suisse, Pius Segmüller, de façon à permettre un mode de recrutement  » professionnel « .

Le serment des nouveaux gardes suisses a lieu chaque année en présence de leurs familles le 6 mai, en souvenir de l´héroïque résistance de 147 gardes aux troupes de Charles Quint lors du sac de Rome le 6 mai 1527. Ils payèrent de leur vie la sécurité du pape Clément VII qui eut le temps de se réfugier au Château Saint-Ange par le fameux « passetto » (restauré depuis le Jubilé), le mur de 750m joignant la forteresse et les murs du Vatican.

Au cours de la cérémonie, les gardes suisses jurent de défendre la vie du Successeur de Pierre,  » jusqu’à la mort « . Les nouvelles recrues prêtent ensuite serment en levant la main droite, trois doigts tendus, en l´honneur de la Sainte-Trinité, tandis qu´ils saisissent le drapeau de la garde de la main gauche.

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ZENIT Staff

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