CITE DU VATICAN, Dimanche 10 mars 2002 (ZENIT.org ) – La crise du Moyen Orient fait encore la Une de L´Ossevatore Romnao quotidien en italien de samedi 9 et de dimanche 10 mars. « Sans pitié » écrit le quotidien de la Cité du Vatican samedi, et « Plus la terre brûlée mais retour au sens de l´humanité », écrit-il dimanche. Le quotidien souligne le contraste entre les propos de M. Sharon et « l´action de son gouvernement ».
Un enseignement du pape à accueillir avec courage
« Sans pitié ». « De nouvelles violences ensanglantent la Terre Sainte », précise le surtitre. Le quotidien explique: « Tuer sans pitié est désormais considéré comme le seul moyen de « communiquer » avec l´adversaire au Moyen Orient. La compréhension et le respect ont laissé place aux canons, la tractation a été supplantée par des bombardements qui portent en eux des « messages » sans équivoque de mort qui créent un fossé insurmontable entre des peuples qui partagent la même terre, la Terre Sainte. La crise profonde qui investit la région rend encore plus pressante l´invitation à un « effort commun pour vaincre l´égoïsme et l´abus, la haine et la violence », lancé par le Saint-Père dans le « Décalogue d´Assise pour la Paix » et envoyé à tous les Chefs d´Etat après la journée de prière pour la paix dans le monde. « Apprendre du passé que la paix sans la justice n´est pas une paix véritable »: c´est un enseignement du pape à accueillir avec courage. Le courage d´abandonner le stérile affrontement armé pour entreprendre le difficile mais profitable chemin du dialogue ».
L´appel du pape au cessez-le-feu
« Plus la terre brûlée mais retour au sens de l´humanité ». Le surtitre précise: « Quarante-quatre Palestiniens tués en 24 heures au jour le plus sanglant des dix-sept mois d´Intifada ». Le quotidien explique: « Dans le bûcher de la haine l´espérance de la paix est en train de se consumer. A une semaine de l´appel au cessez-le-feu adressé aux parties en présence par le pape, à l´angélus du dimanche 3 mars, la négociation n´est pas encore repartie au Moyen Orient. La disponibilité aun dialogue démontrée au cours des dernières heures par le permier minsitre Ariel Sharon contraste dramatiquement avec l´action de son gouvernement. La gravité de la situation impose au contraire de retrouver le sens de l´humanité dans un effort de compréhansion des raisons de l´autre, conditions nécessaires pour une discussion profitable. Hier (samedi 9, ndlr) au jour le plus sanglant des dix-sept mois d´Intifada, quarante-quatre palestiniens sont morts: étudiants, médecins, et enfants sont les victimes d´une violence aveugle qui ne s´arrête pas devant les civils. Une donnée est certaine: si dans un premier momment il semblait que l´on voulait humilier un peuple, il semble maintenant que l´on veuille le détruire ».
