CITE DU VATICAN, Dimanche 25 mars 2001 (ZENIT.org) – « Disponible à la volonté de Dieu »: cette attitude de la Vierge de l´Annonciation a été soulignée aujourd´hui par Jean-Paul II avant la prière de l´angélus qui rappelle très précisément le mystère de l´Annonciation. « Puisse l´humanité connaître un nouveau printemps de la vie », affirmait ensuite Jean-Paul II en méditant ce mystère.
Le pape est allé en ce dimanche matin en « pèlerinage » comme il le dit lui-même, en la paroisse romaine de Saint-Dominique. Et à l´angélus de midi, depuis la fenêtre de son bureau, place Saint-Pierre, il a médité le mystère de l´Annonciation du Seigneur, qui est célébrée demain dans l´Eglise latine, la célébration liturgique de la résurrection, le dimanche, impliquant ce report.
« La solennité de l´Annonciation, disait le pape, nous reporte à la source de la joie spirituelle qui est l´incarnation du Fils de Dieu ». Le pape évoquait aussi son pèlerinage jubilaire en Israël, à Nazareth, le 25 mars 2000.
« Les intenses moments de la célébration de l´an dernier me reviennent en mémoire, disait-il. En ce jour précisément, j´ai pu présider à Nazareth, en la basilique de l´Annonciation. C´est avec une émotion profonde que je me suis agenouillé dans l´humble grotte où Marie a entendu les paroles de l´Ange et a prononcé son « fiat », en se rendant pleinement disponible à la volonté de Dieu ».
La maison de la Vierge, à Nazareth, était en effet adossée à la grotte: seule la grotte demeure, puisqu´avec l´arrivée des Sarrasins, les Croisés ont voulu mettre à l´abri les « pierres de la sainte maison ». Au XIIe s., ils les ont transportées par bateau en Illyrie puis en Italie, à Lorette, où les pèlerins affluent depuis des siècles pour se recueillir dans la « sainte maison »: les murs ont été remontés. A Nazareth, la basilique de l´Annonciation abrite la grotte et les vestiges de la première basilique, construite autour des trois murs dont on voit encore les traces au sol.
« Nous voulons tout spécialement rendre grâce à Dieu, continuait le pape, pour le don du salut que le Christ a apporté au monde par son incarnation: ´Et Verbo caro factum est – et le Verbe s´est fait chair´. De la contemplation de ce mystère tous les croyants peuvent tirer une énergie spirituelle nouvelle pour proclamer et témoigner sans cesse du Christ, notre unique salut, et servir fidèlement ´l´Evangile de la vie´ qu´il nous confie ».
« Devant la culture de la mort et les attaques qui, hélas, se multiplient contre la vie de l´homme, que jamais on ne manque au devoir de la défendre à toutes ses étapes, du premier instant de sa conception à son déclin. Puisse l´humanité connaître un nouveau printemps de la vie, dans le respect et l´accueil de tout être humain, dont le visage reflète l´image du Christ! Pour cela prions ensemble celle qui est « une vivante parole de consolation pour l´Eglise dans sa lutte contre la mort » (Evangelium vitae, 105) ».
