ROME, lundi 12 mars (ZENIT.org) – Caritas International, l´organisme qui coordonne les institutions d´aide des épiscopats catholiques à travers le monde, a demandé une nouvelle fois que l´on mette fin à l´embargo contre l´Irak, dont les principales victimes sont des innocents.
Caritas International sait parfaitement de quoi elle parle. Aidée de quelques autres institutions présentes dans les pays voisins de l´Irak, la Caritas a permis que 250.000 personnes puissent recevoir de la nourriture et que 18.000 nouveau-nés et enfants en bas âge bénéficient d´une assistance médicale.
Caritas International a également financé la reconstruction de maisons et d´aqueducs dans différentes régions du pays. Dans son communiqué, elle reconnaît toutefois que son travail n´a couvert « qu´une petite partie des besoins actuels de l´Irak ».
Le communiqué cite par ailleurs des paroles prononcées par Jean-Paul II en 1998. Le Saint Père affirmait que « les faibles et les innocents » ne doivent pas payer « les erreurs des autres ». Caritas International ajoute que l´on ne peut pas ignorer les démissions de protestation de Hans von Sponeck et Denis Halliday, coordinateurs humanitaires de l´ONU en Irak, et de Jutta Burghardt, responsable du Programme d´Alimentation Mondiale (PAM) en Irak.
Le document publié par Caritas International pose en conclusion six questions indiquant les critères à considérer pour valoriser l´efficacité des sanctions. « Conformément à ces critères, conclut le document, on considère que rien ne justifie le maintien des sanctions économiques globales actuellement appliquées contre l´Irak ».
