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Loi sur l’avortement : la tristesse des évêques de France

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« L’avortement demeure une atteinte à la vie en son commencement »

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La Conférence des évêques de France a publié ce jeudi 29 février 2024 un communiqué concernant le vote du Sénat en faveur de l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution.

Alors que le Parlement se réunira en Congrès à Versailles le 4 mars prochain pour adopter définitivement ce texte, les évêques de France évoquent leur « tristesse ».

Plusieurs évêques ont pris position publiquement contre ce projet de loi, notamment l’archevêque de Rennes Pierre d’Ornellas, l’évêque de Bayonne Marc Aillet, et tout récemment l’archevêque de Poitiers Pascal Wintzer, l’archevêque de Lyon Olivier de Germay, ainsi que Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre.

Les évêques de France avaient également fait part de leur opposition au texte lors de leur assemblée plénière de novembre 2023, dans une déclaration intitulée « Toute vie est un don pour ce monde ».

 

Déclaration de la Conférence des évêques de France

Paris, le 29 février 2024

La Conférence des évêques de France (CEF) apprend avec tristesse le vote par les sénateurs du texte de révision constitutionnelle inscrivant dans la Constitution la garantie de la liberté d’accès à l’avortement, ouvrant la voie au Congrès qui se réunira lundi 4 mars prochain.

En pensant à celles et ceux qui envisagent de recourir à l’avortement, notamment aux femmes en situation de détresse, la CEF redit que l’avortement, qui demeure une atteinte à la vie en son commencement, ne peut être vu sous le seul angle du droit des femmes.

Elle regrette que le débat engagé n’ait pas évoqué les dispositifs d’aide à celles et ceux qui voudraient garder leur enfant. Alors que sont mises à la lumière les violences nombreuses faites aux femmes et aux enfants, la Constitution de notre pays se serait honorée d’inscrire en son cœur la protection des femmes et des enfants.

La Conférence des évêques sera attentive au respect de la liberté de choix des parents décidant, même en des situations difficiles, de garder leur enfant, et de la liberté de conscience des médecins et de tous les personnels soignants, dont elle salue le courage et l’engagement.

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Anne van Merris

Anne van Merris est journaliste, formée à l’Institut de journalisme européen Robert Schuman à Bruxelles. Elle est mariée et mère de quatre enfants.

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