ROME, Mercredi 24 juin 2009 (ZENIT.org) - Il est nécessaire d'accomplir tous les efforts possibles afin que les chrétiens continuent de rester en Terre Sainte, comme témoins du Seigneur et promoteurs de paix.

C'est ce qu'a affirmé en synthèse le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, à l'occasion de la 81e session de la ROACO (Réunion des Œuvres d'Aide aux Eglises Orientales), le 23 juin à Rome.

La rencontre, qui se conclura jeudi 25 juin, est centrée sur la situation des chrétiens de Terre Sainte et de Bulgarie, et en particulier sur le voyage apostolique accompli par Benoît XVI du 8 au 15 mai dernier en Jordanie, Israël et dans les Territoires Palestiniens.

La ROACO est un comité né en 1968 qui réunit des agences du monde entier engagées à soutenir financièrement les communautés catholiques orientales dans plusieurs secteurs. En font partie, par exemple, la Mission pontificale pour la Palestine et de nombreuses agences en Allemagne, France, Suisse, Pays-Bas et Autriche.

Dans son intervention, selon L'Osservatore Romano, le cardinal Sandri a souligné un contexte caractérisé par une réduction des dons, qui s'ajoute à une réduction sensible des offrandes pour les intentions pour la célébration de messes, qui constitue pour beaucoup de prêtres orientaux la seule forme de subsistance.

Concernant le pèlerinage du pape en Terre Sainte, le cardinal a mis en évidence l'exhortation adressée aux chrétiens de rester ces « pierres vivantes là où tout parle du passage du Rédempteur ».

« Le pape - a-t-il affirmé à Radio Vatican - a porté la Terre Sainte, de manière beaucoup plus spécifique, à l'attention de tous les catholiques du monde, de tous les chrétiens. C'est pourquoi nous souhaitons, à la lumière de ses discours, renouveler encore notre engagement de proximité et de solidarité envers nos frères qui vivent sur la terre du Seigneur ».

Pour cela, a-t-il continué, « il faut que toute l'Eglise mette en pratique une grande générosité et charité, afin que tous nos frères, qui aujourd'hui quittent malheureusement la terre du Seigneur, restent comme des témoins vivants de son passage au milieu de nous ».

« S'il y a la parole de Jésus, c'est-à-dire s'il y a des chrétiens - les chrétiens sont la parole vivante de Jésus - il y a là la racine de la paix », a-t-il expliqué.

« Jésus est venu à nous comme prince de la paix pour apporter la paix et unir tout ce qui était divisé. Il est venu abattre les murs qui séparent les hommes », a-t-il conclu.