Jean-Paul II a en effet reçu ce matin au Vatican les participants à l'assemblée plénière du Conseil pontifical Justice et la Paix.

L’enseignement social de l’Eglise « ouvre aux personnes des horizons de charité », soulignait le pape qui affirmait : « Nous sommes à l'heure de la charité, y compris de la charité sociale et politique, qui est capable d'animer, par la grâce de l'Evangile, les réalités humaines du travail, de l'économie et des politiques, mettant en valeur les chemins de paix, justice et fraternité entre les peuples ».

La doctrine sociale de l'Eglise peut aider les chrétiens dans leur vie quotidienne et les guider dans leur engagement pour la construction d'un monde de paix, justice et solidarité, estime Jean-Paul II.

Le pape s'est également adressé aux participants du premier congrès mondial des organismes de l’Eglise ecclésiastiques travaillant pour la Justice et la Paix. Le pape les a félicité pour leur réflexion sur la façon de « proclamer l'Evangile dans les contextes difficiles de notre époque".

Evoquant la publication, lundi dernier, 25 octobre, du Compendium de la Doctrine sociale de l'Eglise, le pape a souligné combien il constitue « un instrument qui peut aider les chrétiens dans leur engagement quotidien en faveur d'un monde plus juste dans la perspective évangélique d'un humanisme plus solidaire ».

Jean-Paul II a recommandé que la doctrine sociale de l'Eglise « soit divulguée et diffusée dans son intégrité », et que les catholiques en témoignent « par une action pastorale cohérente et constante ».

« A notre époque, marquée par la globalisation de la question sociale, l'Eglise invite chacun à reconnaître et à affirmer la place centrale de la personne humaine dans chaque milieu et dans chaque manifestation de solidarité », affirmait encore Jean-Paul II.

Le cardinal Sodano recevra le Prix "Path to Peace"

CITE DU VATICAN, dimanche 19 septembre 2004 (ZENIT.org) – Le Secrétaire d’Etat Angelo Sodano est parti pour New York, pour prendre part à la réunion de l’Organisation des Nations Unies devant examiner les nouvelles formes de lutte contre la faim et la pauvreté dans le monde promu par le président du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, en accord avec le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, et différents chefs d’Etat, de gouvernement, et d’organisations internationales, comme l’indique une déclaration du porte-parole du Saint-Siège, M. Joaquin Navarro Valls.