Mgr Augusto Castro a dit avoir accepté d’accueillir temporairement au siège de la conférence épiscopale – dont il est le président – le porte-parole de l’Eln Francisco Galán pour lui permettre d’effectuer une série de rencontres avec des personnalités de la société civile, de la classe politique et de la communauté internationale.

Les évêques « ont été très fermes en exigeant une immédiate suspension des hostilités » comme condition préalable à un dialogue sincère, a ajouté le prélat.

L’Eln aurait demandé une représentation de l’Église aux colloques préliminaires prévus en février à Cuba avec le gouvernement, selon Mgr Castro, mais l’éventualité ne sera prise en considération qu’avec l’accord des autorités.

Le vice-président de la République, Francisco Santos, a fait part de son optimisme quant à l’ouverture de négociations : « il n’y a pas eu de meilleur climat pour un processus de paix avec l’Eln » a-t-il dit, en ajoutant que l’étape la plus importante serait la signature d’une trêve.

Les "enfants soldats", un scandale dénoncé, mais pas vraiment combattu

CITE DU VATICAN, Jeudi 18 novembre 2004 (ZENIT.org) – « A peine mes frères et moi-même avons été capturés, la LRA (Lord’s Resistance Army – Armée de résistance du seigneur) nous a expliqué que cinq frères ensemble n’auraient pas pu servir dans ses rangs car nous n’aurions pas bien travaillé. Ils ont alors attaché mes deux frères les plus jeunes et nous ont invité à regarder. Ils commencèrent à les frapper avec des bâtons jusqu’à la mort. Ils nous ont dit que nous aurions eu ainsi plus de force pour combattre. Mon frère le plus jeune avait 9 ans ».