“Je continue de suivre avec une vive préoccupation et une vive douleur dans le coeur, l’histoire des nombreux réfugiés du Golfe du Bengale et de la mer d’Andamane”, a confié le pape après la prière mariale du Regina Caeli, ce dimanche 24 mai, place Saint-Pierre.

Il en avait déjà parlé mardi dernier, à la messe à Sainte-Marthe: on estime que 9.000 réfugiés sont en danger.

Il a lancé un appel à la communauté internationale: “J’encourage la communauté internationale à leur fournir l’assistance humanitaire nécessaire.”

Il a salué les efforts des pays d’accueil: “J’apprécie les efforts accomplis par les pays qui ont donné leur disponibilité pour accueillir ces personnes qui affrontent des souffrances et des dangers graves”.

Ces réfugiés sont en particulier des Bangladais fuyant la pauvreté. Cet exode a pris des proportions nouvelles pendant le mois de mai : des milliers de réfugiés, aux mains des trafiquants, sont arrivés sur les côtes de l’Indonésie, de la Malaysie et de la Thaïlande.

Des membres de l’ethnie rohingya, communauté musulmane marginalisée, vivant pour l’essentiel en Birmanie, en majorité bouddhiste, fuient également les persécutions, précise Radio Vatican.