Le 20 mai prochain, le monde chrétien célébrera le 1700e anniversaire du Concile de Nicée, en Turquie. Lors de ce premier Concile de l’histoire de l’Église, en 325, le texte du Credo a été institué dans les liturgies catholique et orthodoxe.
Cette commémoration est non seulement un événement majeur pour tous les chrétiens qui fêteront Pâques le même jour cette année, mais aussi une belle occasion d’action de grâce pour l’Église catholique qui célèbre le Jubilé de 2025.
Au Vatican, la Commission théologique internationale (CTI) a publié jeudi 3 avril un texte intitulé « Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur », portant sur l’actualité dogmatique du Concile de Nicée. Fruit de deux années de travail, le document a été élaboré par une équipe d’experts sous la direction de Mgr Philippe Vallin, théologien français. Puis, il a été approuvé en décembre 2024 par le pape François et le président de la Commission théologique internationale, le cardinal Víctor Manuel Fernández.
Rappeler l’importance du Credo aujourd’hui

Concile de Nicée, 325 en Asie Mineure © Wikipedia.org
« En un moment historique comme celui que nous vivons, marqué par la tragédie de la guerre et par nombre d’inquiétudes et d’incertitudes » a déclaré le pape le 26 janvier dernier, « l’essentiel pour les chrétiens, le plus beau, le plus attirant et en même temps le plus nécessaire, est précisément la foi en Jésus-Christ proclamée à Nicée : telle est la tâche fondamentale de l’Église ».
Selon la Commission théologique internationale, l’objectif de ce document n’est pas seulement de rappeler l’importance et l’impact du Concile de Nicée, mais aussi de mettre en évidence la beauté du Credo pour aujourd’hui. Il s’agit plutôt d’une synthèse « précieuse et opportune » qui peut accompagner utilement l’approfondissement de la foi et son témoignage dans la vie de la communauté chrétienne.
D’autre part, « ce document se présente comme point de référence et d’inspiration faisant autorité dans le processus synodal dans lequel l’Église catholique est impliquée aujourd’hui, dans son engagement à vivre une conversion et une réforme marquées par le principe de relation et de réciprocité pour la mission, comme l’affirme résolument le Document final de la dernière Assemblée du Synode des évêques ».
