Au début de son discours à l'ONU, le cardinal Parolin a abordé le sujet de la dignité de la vie humaine © Vatican Media

Au début de son discours à l'ONU, le cardinal Parolin a abordé le sujet de la dignité de la vie humaine © Vatican Media

Le cardinal Parolin à l’ONU : « La vie humaine doit être protégée et défendue » 

Le secrétaire d’État dénonce l’avortement, la gestation pour autrui et la théorie du genre

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Le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin était ces jours-ci aux États-Unis pour participer au « Sommet de l’Avenir », organisé dans le cadre de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies (ONU). Aux côtés de nombreux chefs d’États et de gouvernements, le cardinal Parolin a pu célébrer la messe pour le 60e anniversaire de la présence du Saint-Siège en tant qu’observateur auprès de l’ONU.

Samedi 28 septembre, il a prononcé un long discours en faisant référence à l’actualité et en indiquant certaines étapes indispensables, selon lui, pour construire l’avenir. Entre autres, il a demandé aux chefs d’États de ne laisser personne de côté, de chercher le dialogue et d’agir ensemble pour promouvoir une paix durable. Il a évoqué plusieurs conflits dans le monde, et a donné quelques pistes claires : préserver la vie humaine, éradiquer la pauvreté, réglementer l’intelligence artificielle, éliminer totalement les armes nucléaires ou annuler la dette.

 

Extraits du discours du cardinal Pietro Parolin sur la vie humaine : 

« C’est ainsi que la vie de l’être humain doit être protégée depuis le moment de la conception jusqu’à la mort naturelle. L’absence de cette protection est l’une des plus grandes pauvretés de notre époque. Comme le dit le pape François, le chemin de la paix passe par le respect de la vie, de toute vie humaine, à commencer par celle de l’enfant à naître dans le sein de sa mère, qui ne peut être ni supprimée ni transformée en objet de trafic. 

À cet égard, la pratique de la gestation pour autrui est déplorable. C’est une grave violation de la dignité de la femme et de l’enfant, fondée sur l’exploitation de situations de besoins matériels de la mère. Un enfant est toujours un don et n’est jamais la base d’un contrat commercial. Par conséquent, le Saint-Siège espère que la communauté internationale s’efforcera d’interdire cette pratique de manière universelle. 

En outre, afin de promouvoir l’égale dignité des femmes avec les hommes et de les protéger de toute pratique oppressive, il est de la plus haute importance de préserver toutes les valeurs traditionnelles qui mettent en valeur la beauté de la condition de la femme, qui s’épanouit dans la maternité, dans la réciprocité mutuelle de la vie familiale, ainsi que dans leur participation libre et égale à la vie sociale, économique et politique (…).

Il faut aussi donner une meilleure qualité de vie aux malades. Il est nécessaire de promouvoir les politiques et les ressources nécessaires pour que le droit fondamental de chaque personne aux soins de santé de base soit respecté, et soit accordé aux personnes âgées et à celles qui souffrent de maladies ou de handicaps qui limitent leurs capacités personnelles.

La vie humaine doit être protégée et défendue à chaque instant de son existence. Il est toutefois préoccupant de constater que, notamment en Occident, une culture de la mort continue à se répandre qui, au nom d’une fausse compassion, rejette les enfants, les personnes âgées et les malades (…). » 

 

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Anne van Merris

Anne van Merris est journaliste, formée à l’Institut de journalisme européen Robert Schuman à Bruxelles. Elle est mariée et mère de quatre enfants.

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