Mgr Janusz Urbanczyk, représentant permanent du Saint-Siège à Vienne, a appelé à « mettre fin à l’impunité », face au « fléau persistant de la violence sexuelle contre les femmes dans les conflits armés », le 21 juillet 2016. Il a souligné le rôle-clé des femmes dans la promotion de la paix et de la sécurité.
Intervenant lors de la 1110ème Réunion du Conseil permanent de l’OSCE, sur la prévention de la violence sexuelle dans les conflits, Mgr Urbanczyk a souligné le « rôle crucial des femmes en matière de prévention des conflits, de gestion des crises, de consolidation de la paix après les conflits et de reconstruction ».
« Maintes et maintes fois, a-t-il noté, les femmes se sont révélées être des agents essentiels du changement, de la réconciliation et de la reconstruction dans la famille, dans leurs communautés locales, ainsi que dans leurs nations ». Les femmes jouent aussi « un rôle clé en faisant en sorte que les communautés et les sociétés ne retombent pas dans l’agression et les conflits armés », a ajouté Mgr Urbanczyk.
En dépit de cela, il a dénoncé « le fléau persistant de la violence sexuelle contre les femmes dans les conflits armés ainsi que de la violence contre les femmes en général ». « Aucune justification que ce soit ne peut être trouvée à n’importe quel type de violence, sexuelle ou autre, contre les femmes », a insisté le représentant du Saint-Siège.
Il a alors appelé tous les hommes de bonne volonté à « combattre et prévenir la violence sexuelle dans les conflits » et à « protéger les victimes de cette violence ». Au niveau de la communauté internationale, Mgr Urbanczyk a plaidé pour l’adoption de mesures pour « mettre fin à l’impunité et développer des actions efficaces de soutien, de soins et de réadaptation des victimes ».
Réaffirmant l’égalité de tous les hommes et femmes en dignité et en droits, le représentant a assuré que la recherche d’une égalité authentique et véritable concernait « des questions concrètes, pratiques et de tous les jours » et non « d’autres buts et intérêts ».
Il s’agit, a-t-il expliqué, d’instaurer une « véritable égalité dans tous les domaines : un salaire égal pour un travail égal, la protection des mères qui travaillent, l’équité dans l’avancement professionnel, l’égalité des époux en matière de droits de la famille et la reconnaissance de tout ce qui fait partie des droits et des devoirs des citoyens dans un État démocratique ».
Avec une traduction de Constance Roques
