Vers la béatification d’un père de famille allemand

Print Friendly, PDF & Email

Décrets approuvés par le pape François

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

Un père de famille allemand, Heinrich Hahn (1800-1882), pourrait être béatifié si un miracle obtenu par son intercession était reconnu.
Le pape François a en effet reçu en audience, le 17 décembre, le cardinal Angelo Amato, SDB, préfet de la Congrégation pour les causes des saints. Et le pape a approuvé la promulgation des décrets relatifs au miracle obtenu par l’intercession de Mère Teresa, et trois décrets reconnaissant que trois baptisés ont vécu les vertus humaines et chrétiennes de façon « héroïque ».
Ces trois baptisés sont :
– un laïc allemand, Heinrich Hahn (1800-1882) ;
– un prêtre et religieux combonien italien, le P. Giuseppe Ambrosoli (1923-1987) ;
– un frère des Ecoles chrétiennes espagnol, le fr. Adolfo (Leonardo Lanzuela Martinez, 1894-1976).
Heinrich Hahn (1800-1882) est un médecin allemand né à Aix-la-Chapelle, dans une famille où l’on priait le chapelet tous les jours, une prière qu’il n’a jamais abandonnée.
Puis il fit des études de médecine, en Belgique, à Gand, et son service militaire.
En 1829, il épousa Maria Barbara Odilia Känzler, un mariage heureux et uni. Ils eurent dix enfants, mais quatre moururent en bas âge. Très affecté par ces deuils et la mort de sa femme, en 1866, il ne surmonta l’épreuve qu’avec le secours de sa foi et en se dévouant à l’éducation, notamment religieuse et culturelle, de ses enfants.
Quant à sa profession de médecin, il l’exerça au service de tous : les plus pauvres ne devaient pas payer leur consultation. Il se distingua aussi dans la recherche sur la méningite tuberculeuse.
Il était membre de nombreuses associations religieuses, médicales et politiques. Il fonda lui-même l’association Saint-François-Xavier, toujours active aujourd’hui, pour la promotion des missions. Il refonda aussi l’institut de Saint-Joseph, pour les malades incurables, qui devint un centre pilote.
Son engagement religieux et social furent aussi la raison de son engagement politique, d’abord comme conseiller et assesseur communal, puis comme député à Berlin. Il rédigea un traité politique rassemblant ses réflexions à la lumière de l’Evangile.
Il vécut en chrétien une maladie du foie et mourut, en odeur de sainteté, le 11 mars 1882. Il avait 81 ans.

Share this Entry

Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel