Mgr Follo, 2016 © courtoisie de la Mission du Saint-Siège à l'UNESCO

Mgr Follo, 2016 © courtoisie de la Mission du Saint-Siège à l'UNESCO

UNESCO: «Former aux principes d’une culture en mesure d’humaniser», par Mgr Follo

Ecologie, apprentissage digital et écologie numérique (texte complet)

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Eduquer c’est aussi « former aux principes d’une culture en mesure d’humaniser davantage la personne », explique Mgr Follo
Mgr Francesco Follo, Observateur permanent du Saint-Siège à l’UNESCO, à Paris (France) est en effet intervenu lors de la 9ème Session du Conseil Intergouvernemental pour le “Programme Information Pour Tous” (PIPT), le 30 mai 2016.
Mgr Follo a souligné “la nécessité d’une définition de l’éducation”. Il prône une “éducation intégrale pour une écologie intégrale, y compris une écologie numérique”. Il souligne “le rôle du maître et des TIC”.
Pour Mgr Follo, “l’éducation doit être, d’abord, transmission du sens de la vie et ensuite, véhicule de connaissance du savoir et des savoirs, et de la diversité. Cette éducation qui rend la personne apte à valoriser la diversité culturelle, est donc une éducation à la paix, à la reconnaissance, au respect jusqu’à l’accueil de l’autre comme don, richesse, complémentarité”.
Il fait notamment observer qu’ « éduquer ne signifie donc pas seulement transmettre des informations, ou inculquer des connaissances, mais aussi et surtout former aux principes d’une culture en mesure d’humaniser davantage la personne ».
« Chercher l’infini à travers le fini, chercher l’Eternel à travers le temporel, chercher la Vérité à parmi tant de vérités partielles : tel est le chemin éducatif que chaque être humain est appelé à parcourir », a insisté Mgr Follo.
Une réflexion singulièrement en harmonie avec le « tweet » posté par le pape François sur son compte @Pontifex_fr ce jeudi 9 juin 2016: « Nous avons besoin de reconnaître les valeurs de notre humanité commune, au nom desquelles on peut et on doit collaborer et construire. »
Voici le texte intégral de l’intervention du représentant du Saint-Siège à l’UNESCO.
A.B.
EDUCATION, APPRENTISSAGE DIGITAL, ECOLOGIE NUMERIQUE
INTERVENTION DE MONSEIGNEUR FRANCESCO FOLLO 30 MAI 2016
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
Je suis honoré de pouvoir prendre la parole à l’occasion de cette Session du Conseil Intergouvernemental pour le Programme Information Pour Tous (PIPT).
En écho aux travaux de l’UNESCO1, le Saint-Siège propose une réflexion sur la pédagogie et sur le système éducatif, dans ses dimensions scolaires et extrascolaires.
À cet égard, mon intervention sera articulée autour de trois points :

  1. La nécessité d’une définition de l’éducation,
  2. L’éducation intégrale pour une écologie intégrale, y compris une écologie numérique.
  3. 
Le rôle du maître et des TIC.
  1. NECESSITE D’UNE DEFINITION DE L’EDUCATION 


Le grand philosophe Jacques Maritain signalait déjà au milieu du vingtième siècle le danger 
d’oublier la fin, le but de l’éducation et de tout focaliser sur les moyens. Il écrivait dans son livre Pour une philosophie de l’éducation : « Si les moyens sont aimés et cultivés pour leur propre perfection, et non pas comme moyens seulement, dans cette mesure même ils cessent de mener à la fin, et l’art perd sa vertu pratique ; son efficience vitale est remplacée par un processus de multiplication à l’infini… Le perfectionnement scientifique des moyens et des méthodes pédagogiques est en lui-même un progrès évident. Mais plus il prend d’importance, plus il exige un renforcement parallèle de la sagesse pratique et de la poussée dynamique vers le but à atteindre » 2 « Le but de l’éducation est d’aider et de guider l’enfant vers son accomplissement humain »3.
Je me permettrais de compléter cette définition avec des références de Saint Thomas d’Aquin, Dante Alighieri et de P. Josef Andreas Jungman, SJ.
1. Le Saint Père François a rappelé que « éduquer est un acte d’amour ; c’est donner la vie »4. Par conséquent, l’éducation comme prolongement de la génération doit viser le perfectionnement de l’homme par la vertu et la connaissance5 (cf. Dante Alighieri). Il en est ainsi comme d’une seconde génération, une génération spirituelle6 (cf. Thomas d’Aquin).
L’éducation est comme une ouverture à l’Infini7 (Dante Alighieri), à l’Autre et à l’autre, à travers une rencontre.
L’éducation est comme une introduction à la réalité totale8 (expression de Jungmann, SJ, que le Pape François a cité le 21 novembre 2016 pendant une audience aux participants à un Colloque mondial sur l’éducation). C’est à dire une introduction à la réalité jusqu’à l’affirmation de sa signification. Beaucoup de jeunes aujourd’hui: grandissent sans qu’on leur offre cette “hypothèse d’explication de la vie » ; ils se trouvent face à la vie, indécis et tristes, et deviennent parfois violents.
D’où la nécessité d’appréhender l’éducation comme communication de sens (entendu dans sa triple signification : direction, signification, goût de la vie).
Par conséquent, l’éducation doit être, d’abord, transmission du sens de la vie et ensuite, véhicule de connaissance du savoir et des savoirs, et de la diversité. Cette éducation qui rend la personne apte à valoriser la diversité culturelle, est donc une éducation à la paix, à la reconnaissance, au respect jusqu’à l’accueil de l’autre comme don, richesse, complémentarité.

  1. L’EDUCATION INTEGRALE POUR UNE ECOLOGIE INTEGRALE Y COMPRIS UNE ECOLOGIE DE L’INFORMATION ET NUMERIQUE.

L’éducation doit aussi être envisagée en tenant compte du droit de la personne à recevoir une éducation selon sa propre appartenance culturelle, linguistique et religieuse, sa propre tradition. Il faut éduquer constamment à la rencontre de l’autre qui nous enrichit par ce qu’il est, par les valeurs qu’il porte en lui et qu’il exprime.
Par ailleurs, il est opportun de voir les implications de la culture dans l’éducation. Ce qui lie intimement les deux phénomènes de la culture et de l’éducation est leur orientation commune vers la croissance de la personne humaine et de sa dignité. En effet le principe dynamique de l’éducation est le même que celui de la culture à savoir la croissance intérieure de l’homme dans son humanité, afin qu’il devienne plus profondément homme, non pas seulement « avec les autres », mais aussi « pour les autres »9 .
L’éducation doit aussi montrer comment une culture peut en accueillir une autre, comment elle s’enrichie par la rencontre réciproque et par une purification des éléments négatifs (par ex, les éléments déshumanisants et qui vont à l’encontre des droits de l’homme).
Il est bien évident que les TIC sont un instrument privilégié pour la rencontre culturelle ; ils la rendent tellement plus facile, mais à quel prix ? Au prix de la qualité de la rencontre et de la relation interpersonnelle.
Encore faut-il ne pas oublier que la culture n’a pas seulement une vocation éducative, mais aussi une valeur intrinsèque morale. Il n’y a aucun doute – affirmait déjà Jean Paul II à l’UNESCO – que « la dimension première et fondamentale est l’homme spirituellement mûr, c’est-à-dire l’homme capable d’éduquer soi-même et d’éduquer les autres » 10 .
La tâche première et fondamentale de la culture est donc l’éducation, et l’éducation morale parce que la moralité émane avant tout de la culture. Pour cela, il ne faut pas oublier la dimension religieuse de l’éducation. Car de fait, la dimension religieuse est intrinsèque au fait culturel; elle concourt à la formation globale et permet de transformer la connaissance en sagesse de vie.
Éduquer11 ne signifie donc pas seulement transmettre des informations, ou inculquer des connaissances, mais aussi et surtout former aux principes d’une culture en mesure d’humaniser davantage la personne, et ce, non pour servir à quelque chose, mais bien davantage pour servir quelqu’un, servir l’autre. En ce sens, éduquer ne consiste pas seulement à donner des raisons pour vivre, mais à rendre capable de vivre pour les autres.
Ce lien très étroit entre la culture et l’éducation, Saint Jean-Paul II l’a clairement explicité dans un de ses célèbres discours : « La tâche première et essentielle de la culture en général, et aussi de toute culture, est l’éducation. L’éducation consiste en effet à ce que l’homme devienne toujours plus homme, qu’il puisse “être” davantage et pas seulement qu’il puisse “avoir” davantage, et que par conséquent, à travers tout ce qu’il “a”, tout ce qu’il “possède”, il sache de plus en plus pleinement “être” homme»12.
Et cela implique une ouverture à la réalité comme le Pape François l’affirme : «J’aime l’école, et donc l’éducation, parce qu’elle est synonyme d’ouverture à la réalité, ou – au moins – ainsi elle devrait être : aller à l’école signifie ouvrir l’esprit et le cœur à la réalité, l’école nous apprend à comprendre la réalité dans la richesse de ses aspects, dans toutes ses dimensions ».
Mais si l’éducation consiste à humaniser l’homme, on peut légitimement se poser la question de savoir si les TIC n’auraient pas tendance au contraire à déshumaniser l’homme, au risque parfois de le soumettre à de nouvelles idéologies autoritaires? De plus, dans le contexte d’une mondialisation sans repères géographiques et historiques, n’y a-t-il le risque de devenir étranger à soi-même ?

  1. LE ROLE DU MAITRE ET DES TIC DANS LE CONTEXTE CULTUREL, NATIONAL ET INTERNATIONAL : L’HUMANISATION DE L’HOMME A TRAVERS L’EDUCATION

Chaque culture et chaque éducation sont transmises par des témoins : les parents13, d’abord, et avec eux les instituteurs et les professeurs, c’est à dire : les maîtres.
Le témoignage est intrinsèque à l’éducation et à la transmission de la culture (paideia) aux futures générations, et chaque culture est faite de valeurs fondamentales et d’une dimension éthique. Dimension éthique qui, toujours ancrée dans un moment historique précis, néanmoins décline et conjugue la vocation universaliste de chaque conscience humaine.
De plus, il n’est pas suffisant de proposer des notions et des valeurs, car de fait, le témoignage du maître et sa pensée constituent des termes de référence pour ses élèves et peuvent même enseigner « comme l’homme devient éternel »14, à donner une réponse au désir d’infini, comme aussi le poète athée Giacomo Leopardi l’écrivait.
Chercher l’infini à travers le fini, chercher l’Eternel à travers le temporel, chercher la Vérité à parmi tant de vérités partielles : tel est le chemin éducatif que chaque être humain est appelé à parcourir.
Le maître doit enseigner à “penser” et à raisonner d’une façon globale (globalité pas seulement géographique – horizontale, mais aussi historique – verticale) plus qu’à transmettre des vérités, des informations qui sont déjà dépendantes d’un système global. Alors le jeune pourra parcourir par lui-même le chemin vers la découverte de ce qui doit enrichir son esprit et remplir son cœur d’une sagesse qui le rende capable “d’étonnement” et qui est, selon les grands Maîtres (à partir d’Aristote jusqu’à aujourd’hui), la racine de toute connaissance. Celui qui n’a pas cette sagesse se condamnera à une médiocrité répétitive. Son regard sur le monde deviendra ainsi global sans morceler la réalité, sans se limiter à l’analyser, mais en le comprenant de l’intérieur et ainsi en l’aimant.
A cet égard, les TIC peuvent certainement fournir des sources d’information mais ils ne peuvent pas pour autant se substituer au maître ni éduquer à la pensée car ils peuvent difficilement être des moyens d’analyse et de compréhension de la réalité.
POUR CONCLURE, le Saint-Siège voudrait rappeler la valeur du réseau numérique comme un instrument qui peut être riche d’humanité dans la mesure où il permet de relier les personnes entre elles à travers la communication, qui ne consiste pas seulement à transmettre des données, mais aussi à partager la richesse de notre humanité dans la pluralité de ses formes culturelles15.
Il devient donc urgent d’élaborer une éthique de l’information et de la communication qui retrouve la dimension du maître et son rôle de témoin.
Il ne s’agit pas de réduire la complexité de l’information mais d’indiquer comment les réseaux peuvent être utilisés et mis à profit pour grandir en humanité, afin d’ “être plus” et non pas seulement d’ “avoir plus”. Pour cela, il importe d’éduquer à une attitude de proposition qui ne cède pas à la manipulation. En ce sens, Internet peut mettre à disposition un patrimoine de culture globale qui tient compte et valorise les cultures locales et la personnalité de chacune et de chacun. Rappelons-nous toujours que, pour exister, nous avons besoin de rencontrer des personnes qui fassent épanouir en nous la vraie vie.
Enfin, la question à laquelle répondre ne serait pas de cet ordre-ci : « Qu’est-ce qu’il faut faire et comment faut-il faire une information pour tous liée à une écologie de l’information ? » Mais : « Comment être pour être bien dans le monde numérique ? », « Comment remplir la fracture numérique (« digital divide ») non pas avec une quantité d’information, mais une qualité de connaissance qui élève l’être humain, surtout le pauvre à un niveau supérieur : plus homme, plus spirituel, plus tout. Donc je vous exprime le souhait de travailler ensemble pour un humanisme intégral.
Merci de votre attention.
—–
NOTES
1 L’UNESCO a produit plusieurs documents de haute qualité comme ceux de cette Session, que j’ai lu avec intérêt et utilité. Je signale http://unesdoc.unesco.org/images/0024/002443/244393F.pdf où l’on peut trouver les documents de cette 9ème session du Conseil Intergouvernementale de l’IFAP.
2 Jacques Maritain, Pour une philosophie de l’Education, in Jacques et Raïssa Maritain, Œuvres complètes, vol. VIII, Fribourg – Paris 1988, pp. 771-772.
3 Idem.
4 Pape François, Audience aux participants à l’assemblée plénière de la Congrégation pour l’éducation catholique, 13 février 2014.
5 Dante Alighieri: “Considerate la vostra semenza: fatti non foste a viver come bruti, ma per seguir virtute e canoscenza” (Inferno, Canto 26, vv. 118-120).
6 Thomas d’Aquin, Sermo Puer Iesus : « Sicut pater te genuit corporaliter, etiam magister genuit te spiritualiter »
7 Dante Alighieri en s’addressant à son maître Brunetto Latini écrit: « ché ’n la mente m’è fitta, e or m’accora, la cara e buona imagine paterna di voi quando nel mondo ad ora adora m’insegnavate come l’uom s’etterna” (Inferno, Canto 16, vv. 80-82)
8 J. A. Jungmann, S. J., Christus als Mittelpunkt religiöser Erziehung, Freiburg i. B., 1939, p. 20.
9 Cf. Jean Paul II, Discours à l’UNESCO, n. 11
10 Ibid., n. 12
11 Éducation et instruction. On distingue traditionnellement ces deux concepts. Définissons en quelques mots l’instruction : elle consiste à donner la formation nécessaire pour réaliser efficacement une action que l’on est appelé à accomplir de façon habituelle. Celui qui, dans une ville inconnue, m’indique le chemin pour aller à un rendez-vous ne fait que me renseigner en me communiquant un savoir ponctuel ; il ne m’instruit pas encore. Pour ce faire, il faudrait qu’il me transmette une compétence qui me permettrait de réitérer à volonté et de généraliser. Pour rester au même exemple, il faudrait qu’il me montre comment m’orienter par rapport au soleil, ou comment utiliser un plan de ville. La compétence acquise par l’instruction peut être de nature technique, comme conduire une voiture, barrer un navire, piloter un avion. Il peut s’agir d’un métier : manier un rabot, faire fonctionner une machine-outil. Il peut s’agir d’un rôle social : acquérir les compétences nécessaires à la vie sous un régime politique démocratique, ce que l’on appelle par métaphore apprendre le métier de citoyen, c’est le but de ce que l’on appelle « instruction civique ». L’éducation, en revanche, doit former, non pas un technicien, mais un homme.
12 Jean Paul II, Discours à l’UNESCO, 2 juin 1980, n. 11.
13 Idem, Audience générale, 28 janvier 2015.
14 Dante, Divina Commedia, Inferno, XV, 84.
15 « Aujourd’hui les médias plus modernes, qui, surtout pour les plus jeunes, sont désormais indispensables, peuvent tout aussi bien entraver qu’aider cette communication en famille et entre familles. Ils peuvent l’entraver s’ils deviennent un moyen de se soustraire à l’écoute, de s’isoler de la présence physique, avec la saturation de chaque instant de silence et d’attente, oubliant d’apprendre que «le silence fait partie intégrante de la communication et sans lui aucune parole riche de sens ne peut exister. Ils peuvent la favoriser s’ils aident à dire et à partager, à rester en contact avec ceux qui sont éloignés, à remercier et à demander pardon, à rendre toujours à nouveau possible la rencontre. Redécouvrant chaque jour ce centre vital qu’est la rencontre, ce « début vivant », nous saurons orienter notre relation à l’aide des technologies, plutôt que de nous laisser guider par elles. Dans ce domaine également, les parents sont les premiers éducateurs. Mais ils ne doivent pas être laissés seuls ; la communauté chrétienne est appelée à être à leurs côtés pour qu’ils sachent enseigner aux enfants à vivre dans un monde de communication, conformément aux critères de la dignité de la personne humaine et du bien commun», Pape François, Message pour la XLIX Journée Mondiale des Communications Sociales, 23 janvier 2015.
(c) Mgr Francesco Follo

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Archbishop Francesco Follo

Observateur permanent du Saint-Siège à l'UNESCO, à Paris. Mgr Francesco Follo est ordonné prêtre le 28 juin 1970 puis nommé vicaire de San Marco Evangelista à Casirate d’Adda de 1970 à 1976. Il obtient un doctorat en Philosophie à l’Université pontificale grégorienne en 1984. De 1976 à 1984, il travaille comme journaliste au magazine Letture du Centre San Fedele de la Compagnie de Jésus (jésuites) à Milan. Il devient membre de l’Ordre des journalistes en 1978. En 1982, il occupera le poste de directeur-adjoint de l’hebdomadaire La Vita Cattolica. De 1978 à 1983, il est professeur d’Anthropologie culturelle et de Philosophie à l’Université catholique du Sacré Cœur et à l’Institut Supérieur des Assistant Educateurs à Milan. Entre 1984 à 2002, il travaille au sein de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, au Vatican. Pendant cette période il sera professeur d’Histoire de la Philosophie grecque à l’Université pontificale Regina Apostolorum à Rome (1988-1989). En 2002, Mgr Francesco Follo est nommé Observateur permanent du Saint Siège auprès de l’UNESCO et de l’Union Latine et Délégué auprès de l’ICOMOS (Conseil international des Monuments et des Sites). Depuis 2004, Mgr Francesco Follo est également membre du Comité scientifique du magazine Oasis (magazine spécialisé dans le dialogue interculturel et interreligieux). Mgr Francesco Follo est Prélat d’Honneur de Sa Sainteté depuis le 27 mai 2000. Observateur permanent du Saint-Siège à l'UNESCO, à Paris. Mgr Francesco Follo est ordonné prêtre le 28 juin 1970 puis nommé vicaire de San Marco Evangelista à Casirate d’Adda de 1970 à 1976. Il obtient un doctorat en Philosophie à l’Université pontificale grégorienne en 1984. De 1976 à 1984, il travaille comme journaliste au magazine Letture du Centre San Fedele de la Compagnie de Jésus (jésuites) à Milan. Il devient membre de l’Ordre des journalistes en 1978. En 1982, il occupera le poste de directeur-adjoint de l’hebdomadaire La Vita Cattolica. 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En 2002, Mgr Francesco Follo est nommé Observateur permanent du Saint Siège auprès de l’UNESCO et de l’Union Latine et Délégué auprès de l’ICOMOS (Conseil international des Monuments et des Sites). Depuis 2004, Mgr Francesco Follo est également membre du Comité scientifique du magazine Oasis (magazine spécialisé dans le dialogue interculturel et interreligieux). Mgr Francesco Follo est Prélat d’Honneur de Sa Sainteté depuis le 27 mai 2000. Observateur permanent du Saint-Siège à l'UNESCO, à Paris. Mgr Francesco Follo est ordonné prêtre le 28 juin 1970 puis nommé vicaire de San Marco Evangelista à Casirate d’Adda de 1970 à 1976. Il obtient un doctorat en Philosophie à l’Université pontificale grégorienne en 1984. De 1976 à 1984, il travaille comme journaliste au magazine Letture du Centre San Fedele de la Compagnie de Jésus (jésuites) à Milan. Il devient membre de l’Ordre des journalistes en 1978. En 1982, il occupera le poste de directeur-adjoint de l’hebdomadaire La Vita Cattolica. 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De 1978 à 1983, il est professeur d’Anthropologie culturelle et de Philosophie à l’Université catholique du Sacré Cœur et à l’Institut Supérieur des Assistant Educateurs à Milan. Entre 1984 à 2002, il travaille au sein de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, au Vatican. Pendant cette période il sera professeur d’Histoire de la Philosophie grecque à l’Université pontificale Regina Apostolorum à Rome (1988-1989). En 2002, Mgr Francesco Follo est nommé Observateur permanent du Saint Siège auprès de l’UNESCO et de l’Union Latine et Délégué auprès de l’ICOMOS (Conseil international des Monuments et des Sites). Depuis 2004, Mgr Francesco Follo est également membre du Comité scientifique du magazine Oasis (magazine spécialisé dans le dialogue interculturel et interreligieux). Mgr Francesco Follo est Prélat d’Honneur de Sa Sainteté depuis le 27 mai 2000. Observateur permanent du Saint-Siège à l'UNESCO, à Paris. Mgr Francesco Follo est ordonné prêtre le 28 juin 1970 puis nommé vicaire de San Marco Evangelista à Casirate d’Adda de 1970 à 1976. Il obtient un doctorat en Philosophie à l’Université pontificale grégorienne en 1984. De 1976 à 1984, il travaille comme journaliste au magazine Letture du Centre San Fedele de la Compagnie de Jésus (jésuites) à Milan. Il devient membre de l’Ordre des journalistes en 1978. En 1982, il occupera le poste de directeur-adjoint de l’hebdomadaire La Vita Cattolica. De 1978 à 1983, il est professeur d’Anthropologie culturelle et de Philosophie à l’Université catholique du Sacré Cœur et à l’Institut Supérieur des Assistant Educateurs à Milan. Entre 1984 à 2002, il travaille au sein de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, au Vatican. Pendant cette période il sera professeur d’Histoire de la Philosophie grecque à l’Université pontificale Regina Apostolorum à Rome (1988-1989). En 2002, Mgr Francesco Follo est nommé Observateur permanent du Saint Siège auprès de l’UNESCO et de l’Union Latine et Délégué auprès de l’ICOMOS (Conseil international des Monuments et des Sites). Depuis 2004, Mgr Francesco Follo est également membre du Comité scientifique du magazine Oasis (magazine spécialisé dans le dialogue interculturel et interreligieux). Mgr Francesco Follo est Prélat d’Honneur de Sa Sainteté depuis le 27 mai 2000. Observateur permanent du Saint-Siège à l'UNESCO, à Paris. Mgr Francesco Follo est ordonné prêtre le 28 juin 1970 puis nommé vicaire de San Marco Evangelista à Casirate d’Adda de 1970 à 1976. Il obtient un doctorat en Philosophie à l’Université pontificale grégorienne en 1984. De 1976 à 1984, il travaille comme journaliste au magazine Letture du Centre San Fedele de la Compagnie de Jésus (jésuites) à Milan. Il devient membre de l’Ordre des journalistes en 1978. En 1982, il occupera le poste de directeur-adjoint de l’hebdomadaire La Vita Cattolica. De 1978 à 1983, il est professeur d’Anthropologie culturelle et de Philosophie à l’Université catholique du Sacré Cœur et à l’Institut Supérieur des Assistant Educateurs à Milan. Entre 1984 à 2002, il travaille au sein de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, au Vatican. Pendant cette période il sera professeur d’Histoire de la Philosophie grecque à l’Université pontificale Regina Apostolorum à Rome (1988-1989). En 2002, Mgr Francesco Follo est nommé Observateur permanent du Saint Siège auprès de l’UNESCO et de l’Union Latine et Délégué auprès de l’ICOMOS (Conseil international des Monuments et des Sites). Depuis 2004, Mgr Francesco Follo est également membre du Comité scientifique du magazine Oasis (magazine spécialisé dans le dialogue interculturel et interreligieux). Mgr Francesco Follo est Prélat d’Honneur de Sa Sainteté depuis le 27 mai 2000. Observateur permanent du Saint-Siège à l'UNESCO, à Paris. Mgr Francesco Follo est ordonné prêtre le 28 juin 1970 puis nommé vicaire de San Marco Evangelista à Casirate d’Adda de 1970 à 1976. Il obtient un doctorat en Philosophie à l’Université pontificale grégorienne en 1984. De 1976 à 1984, il travaille comme journaliste au magazine Letture du Centre San Fedele de la Compagnie de Jésus (jésuites) à Milan. Il devient membre de l’Ordre des journalistes en 1978. En 1982, il occupera le poste de directeur-adjoint de l’hebdomadaire La Vita Cattolica. De 1978 à 1983, il est professeur d’Anthropologie culturelle et de Philosophie à l’Université catholique du Sacré Cœur et à l’Institut Supérieur des Assistant Educateurs à Milan. Entre 1984 à 2002, il travaille au sein de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, au Vatican. Pendant cette période il sera professeur d’Histoire de la Philosophie grecque à l’Université pontificale Regina Apostolorum à Rome (1988-1989). En 2002, Mgr Francesco Follo est nommé Observateur permanent du Saint Siège auprès de l’UNESCO et de l’Union Latine et Délégué auprès de l’ICOMOS (Conseil international des Monuments et des Sites). Depuis 2004, Mgr Francesco Follo est également membre du Comité scientifique du magazine Oasis (magazine spécialisé dans le dialogue interculturel et interreligieux). Mgr Francesco Follo est Prélat d’Honneur de Sa Sainteté depuis le 27 mai 2000. Observateur permanent du Saint-Siège à l'UNESCO, à Paris. Mgr Francesco Follo est ordonné prêtre le 28 juin 1970 puis nommé vicaire de San Marco Evangelista à Casirate d’Adda de 1970 à 1976. Il obtient un doctorat en Philosophie à l’Université pontificale grégorienne en 1984. De 1976 à 1984, il travaille comme journaliste au magazine Letture du Centre San Fedele de la Compagnie de Jésus (jésuites) à Milan. Il devient membre de l’Ordre des journalistes en 1978. En 1982, il occupera le poste de directeur-adjoint de l’hebdomadaire La Vita Cattolica. De 1978 à 1983, il est professeur d’Anthropologie culturelle et de Philosophie à l’Université catholique du Sacré Cœur et à l’Institut Supérieur des Assistant Educateurs à Milan. Entre 1984 à 2002, il travaille au sein de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, au Vatican. Pendant cette période il sera professeur d’Histoire de la Philosophie grecque à l’Université pontificale Regina Apostolorum à Rome (1988-1989). En 2002, Mgr Francesco Follo est nommé Observateur permanent du Saint Siège auprès de l’UNESCO et de l’Union Latine et Délégué auprès de l’ICOMOS (Conseil international des Monuments et des Sites). Depuis 2004, Mgr Francesco Follo est également membre du Comité scientifique du magazine Oasis (magazine spécialisé dans le dialogue interculturel et interreligieux). Mgr Francesco Follo est Prélat d’Honneur de Sa Sainteté depuis le 27 mai 2000. Observateur permanent du Saint-Siège à l'UNESCO, à Paris. Mgr Francesco Follo est ordonné prêtre le 28 juin 1970 puis nommé vicaire de San Marco Evangelista à Casirate d’Adda de 1970 à 1976. Il obtient un doctorat en Philosophie à l’Université pontificale grégorienne en 1984. De 1976 à 1984, il travaille comme journaliste au magazine Letture du Centre San Fedele de la Compagnie de Jésus (jésuites) à Milan. Il devient membre de l’Ordre des journalistes en 1978. En 1982, il occupera le poste de directeur-adjoint de l’hebdomadaire La Vita Cattolica. De 1978 à 1983, il est professeur d’Anthropologie culturelle et de Philosophie à l’Université catholique du Sacré Cœur et à l’Institut Supérieur des Assistant Educateurs à Milan. Entre 1984 à 2002, il travaille au sein de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, au Vatican. Pendant cette période il sera professeur d’Histoire de la Philosophie grecque à l’Université pontificale Regina Apostolorum à Rome (1988-1989). En 2002, Mgr Francesco Follo est nommé Observateur permanent du Saint Siège auprès de l’UNESCO et de l’Union Latine et Délégué auprès de l’ICOMOS (Conseil international des Monuments et des Sites). Depuis 2004, Mgr Francesco Follo est également membre du Comité scientifique du magazine Oasis (magazine spécialisé dans le dialogue interculturel et interreligieux). Mgr Francesco Follo est Prélat d’Honneur de Sa Sainteté depuis le 27 mai 2000. Observateur permanent du Saint-Siège à l'UNESCO, à Paris. Mgr Francesco Follo est ordonné prêtre le 28 juin 1970 puis nommé vicaire de San Marco Evangelista à Casirate d’Adda de 1970 à 1976. Il obtient un doctorat en Philosophie à l’Université pontificale grégorienne en 1984. De 1976 à 1984, il travaille comme journaliste au magazine Letture du Centre San Fedele de la Compagnie de Jésus (jésuites) à Milan. Il devient membre de l’Ordre des journalistes en 1978. En 1982, il occupera le poste de directeur-adjoint de l’hebdomadaire La Vita Cattolica. De 1978 à 1983, il est professeur d’Anthropologie culturelle et de Philosophie à l’Université catholique du Sacré Cœur et à l’Institut Supérieur des Assistant Educateurs à Milan. Entre 1984 à 2002, il travaille au sein de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, au Vatican. Pendant cette période il sera professeur d’Histoire de la Philosophie grecque à l’Université pontificale Regina Apostolorum à Rome (1988-1989). En 2002, Mgr Francesco Follo est nommé Observateur permanent du Saint Siège auprès de l’UNESCO et de l’Union Latine et Délégué auprès de l’ICOMOS (Conseil international des Monuments et des Sites). Depuis 2004, Mgr Francesco Follo est également membre du Comité scientifique du magazine Oasis (magazine spécialisé dans le dialogue interculturel et interreligieux). Mgr Francesco Follo est Prélat d’Honneur de Sa Sainteté depuis le 27 mai 2000. Observateur permanent du Saint-Siège à l'UNESCO, à Paris. Mgr Francesco Follo est ordonné prêtre le 28 juin 1970 puis nommé vicaire de San Marco Evangelista à Casirate d’Adda de 1970 à 1976. Il obtient un doctorat en Philosophie à l’Université pontificale grégorienne en 1984. De 1976 à 1984, il travaille comme journaliste au magazine Letture du Centre San Fedele de la Compagnie de Jésus (jésuites) à Milan. Il devient membre de l’Ordre des journalistes en 1978. En 1982, il occupera le poste de directeur-adjoint de l’hebdomadaire La Vita Cattolica. De 1978 à 1983, il est professeur d’Anthropologie culturelle et de Philosophie à l’Université catholique du Sacré Cœur et à l’Institut Supérieur des Assistant Educateurs à Milan. Entre 1984 à 2002, il travaille au sein de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, au Vatican. Pendant cette période il sera professeur d’Histoire de la Philosophie grecque à l’Université pontificale Regina Apostolorum à Rome (1988-1989). En 2002, Mgr Francesco Follo est nommé Observateur permanent du Saint Siège auprès de l’UNESCO et de l’Union Latine et Délégué auprès de l’ICOMOS (Conseil international des Monuments et des Sites). Depuis 2004, Mgr Francesco Follo est également membre du Comité scientifique du magazine Oasis (magazine spécialisé dans le dialogue interculturel et interreligieux). Mgr Francesco Follo est Prélat d’Honneur de Sa Sainteté depuis le 27 mai 2000. Observateur permanent du Saint-Siège à l'UNESCO, à Paris. Mgr Francesco Follo est ordonné prêtre le 28 juin 1970 puis nommé vicaire de San Marco Evangelista à Casirate d’Adda de 1970 à 1976. Il obtient un doctorat en Philosophie à l’Université pontificale grégorienne en 1984. De 1976 à 1984, il travaille comme journaliste au magazine Letture du Centre San Fedele de la Compagnie de Jésus (jésuites) à Milan. Il devient membre de l’Ordre des journalistes en 1978. En 1982, il occupera le poste de directeur-adjoint de l’hebdomadaire La Vita Cattolica. De 1978 à 1983, il est professeur d’Anthropologie culturelle et de Philosophie à l’Université catholique du Sacré Cœur et à l’Institut Supérieur des Assistant Educateurs à Milan. Entre 1984 à 2002, il travaille au sein de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, au Vatican. Pendant cette période il sera professeur d’Histoire de la Philosophie grecque à l’Université pontificale Regina Apostolorum à Rome (1988-1989). En 2002, Mgr Francesco Follo est nommé Observateur permanent du Saint Siège auprès de l’UNESCO et de l’Union Latine et Délégué auprès de l’ICOMOS (Conseil international des Monuments et des Sites). Depuis 2004, Mgr Francesco Follo est également membre du Comité scientifique du magazine Oasis (magazine spécialisé dans le dialogue interculturel et interreligieux). Mgr Francesco Follo est Prélat d’Honneur de Sa Sainteté depuis le 27 mai 2000. Observateur permanent du Saint-Siège à l'UNESCO, à Paris. Mgr Francesco Follo est ordonné prêtre le 28 juin 1970 puis nommé vicaire de San Marco Evangelista à Casirate d’Adda de 1970 à 1976. Il obtient un doctorat en Philosophie à l’Université pontificale grégorienne en 1984. De 1976 à 1984, il travaille comme journaliste au magazine Letture du Centre San Fedele de la Compagnie de Jésus (jésuites) à Milan. Il devient membre de l’Ordre des journalistes en 1978. En 1982, il occupera le poste de directeur-adjoint de l’hebdomadaire La Vita Cattolica. De 1978 à 1983, il est professeur d’Anthropologie culturelle et de Philosophie à l’Université catholique du Sacré Cœur et à l’Institut Supérieur des Assistant Educateurs à Milan. Entre 1984 à 2002, il travaille au sein de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, au Vatican. Pendant cette période il sera professeur d’Histoire de la Philosophie grecque à l’Université pontificale Regina Apostolorum à Rome (1988-1989). En 2002, Mgr Francesco Follo est nommé Observateur permanent du Saint Siège auprès de l’UNESCO et de l’Union Latine et Délégué auprès de l’ICOMOS (Conseil international des Monuments et des Sites). Depuis 2004, Mgr Francesco Follo est également membre du Comité scientifique du magazine Oasis (magazine spécialisé dans le dialogue interculturel et interreligieux). Mgr Francesco Follo est Prélat d’Honneur de Sa Sainteté depuis le 27 mai 2000.

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