Pour prévenir le trafic d’êtres humains, le pape François souligne la « responsabilité » des fournisseurs de moyens de communication modernes, moyens utilisés par les criminels pour attirer les victimes.
A l’angélus qu’il présidait ce 9 février 2020 place Saint-Pierre, le pape a en effet évoqué la mémoire liturgique de sainte Joséphine Bakhita, Journée mondiale de prière et de réflexion contre la traite de personnes, célébrée la veille.
« Pour remédier à ce fléau – parce que c’est un vrai fléau ! – qui exploite les plus faibles, l’engagement de tous est nécessaire : institutions, associations et organismes éducatifs », a-t-il déclaré.
« Sur le front de la prévention, a ajouté le pape, je tiens à signaler comment les diverses recherches attestent que les organisations criminelles utilisent toujours plus les moyens de communication moderne pour attirer les victimes par leurs mensonges. C’est pourquoi il faut d’une part éduquer à une utilisation saine des moyens technologiques, et d’autre part veiller et rappeler les fournisseurs de ces services télématiques à leurs responsabilités. »