Sri Lanka : le drame de la population civile au coeur de la visite présidentielle

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Visite du président Mahinda Rajapaksa au Vatican

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ROME, Lundi 1er décembre 2008 (ZENIT.org) – Le « drame de la population civile » du Sri Lanka a été au centre des entretiens du président de cette nation, en visite au Vatican. 

Le pape Benoît XVI a reçu, ce lundi matin au Vatican, le président de la République socialiste démocratique du Sri Lanka, Mahinda Rajapaksa. Le président a ensuite rencontré le cardinal-secrétaire d’Etat, Tarcisio Bertone, accompagné du secrétaire pour les Relations avec les Etats, Mgr Dominique Mamberti. 

Un communiqué du Vatican fait état d’entretiens « cordiaux » qui ont porté sur la « situation actuelle du Sri Lanka ». 

Ils ont été l’occasion de rappeler « la nécessité de subvenir aux besoins fondamentaux de la population civile durement éprouvée » ; 

Pour ce qui est du conflit interne, le Vatican souligne aussi l’importance de « fortifier la voie du dialogue et des négociations, comme étant la seule voie pour arriver à une solution pacifique juste et durable ». 

Le Saint-Siège souhaite aussi que l’Eglise « puisse continuer à jouir pleinement du droit à la liberté religieuse, qui permet d’offrir une contribution significative à la vie du pays, par son témoignage religieux, ses activités éducatives, sanitaires et d’assistance, et son engagement en faveur du bien commun, de la réconciliation et de la paix ». 

En février dernier, l’Eglise avait exhorté les combattants à épargner les lieux sacrés. Après le bombardement, le 12 février dernier, du sanctuaire catholique Saint-Anthony, à Thalladi, par les Tigres de libération de l’Eelam Tamoul (LTTE), qui a tué six soldats de l’armée sri-lankaise et sérieusement endommagé l’entrée de l’édifice, la Conférence des évêques catholiques du Sri Lanka a lancé un appel à la paix et au respect des lieux sacrés.  

Situé dans le diocèse de Mannar, au nord-ouest du pays, le sanctuaire de Saint-Anthony se trouve dans une région où les combats faisaient rage entre les forces gouvernementales et les Tigres tamouls.  

Le 23 novembre dernier, le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (UNHCR) faisait état de « graves inquiétudes sur la situation sécuritaire dans l’est » du pays. 

L’UNHCR a reçu des informations faisant état d’un certain nombre de morts, d’enlèvements, de harcèlement et d’une insécurité générale dans ces zones.  

L’UNHCR plaidait également auprès du gouvernement pour qu’il s’assure que tout retour des populations nouvellement déplacées internes dans la région de Mannar, au nord, soit mené dans la transparence. Ces personnes ont été déplacées après les combats qui ont eu lieu dans la région, en septembre cette année.

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ZENIT Staff

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