Mgr Ladislav Nemet © AED 2014

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Serbie, Kosovo, Montenegro et ex-République yougoslave de Macédoine: pour un chemin de réconciliation

Ad limina de la Conférence épiscopale des saints Cyrille et Méthode

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Les évêques catholiques de Serbie, du Kosovo, du Montenegro et de l’ex-République yougoslave de Macédoine, ont été reçus par le pape François ce mardi 31 janvier 2017 au Vatican, dans le cadre de leur visite quinquennale « ad limina », auprès des tombeaux des Apôtres Pierre et Paul: le message de miséricorde et de réconciliation est fondamental.
Ils sont réunis au sein de la Conférence des évêques des saints Cyrille et Méthode, mais souhaiteraient aussi des conférences épsicopales nationales, a expliqué, au micro de Radio Vatican en anglais, le président de cette conférence épiscopale, Mgr Ladislav Nemet, évêque de Zrenjanin (Serbie).
Il souligne que les relations oecuméniques ou interreligieuses diffèrent en effet selon les pays et leur histoire: «Concernant la Serbie, les relations œcuméniques et la collaboration entre le Saint-Siège et l’Église orthodoxe autocéphale sont très bonnes. Au Kosovo, le dialogue interreligieux est plus porteur de sens, parce que les catholiques vivent parmi les musulmans. Au Monténégro et en Macédoine, il est difficile pour l’Église catholique de maintenir des relations avec l’Église orthodoxe officielle, et même avec deux Églises orthodoxes, qui sont en train de grandir avec une large aide de l’État.»
Des conférences épiscopales nationales seraient justifiées «en raison des énormes différences entre les pays», fait observer Mgr Nemet, mais il ne souhaite pas pour autant que leur collaboration en soit amoindrie: «Nous avons quatre pays avec des législations différentes : nous n’avons le droit qu’en Serbie d’enseigner la religion dans les écoles élémentaires et secondaires. Quant au Monténégro, le gouvernement a signé un Accord fondamental avec le Saint-Siège. Toutefois, il n’existe pas d’accords similaires avec les autres pays.»
Il souligne le besoin du message de miséricorde de l’Église catholique, car « la réconciliation est encore loin entre Croates et Serbes, entre Albanais et Serbes…».
Et devant les défis que ces pays affrontent, Mgr Nemet est convaincu de l’importance de la  « contribution positive » de l’Eglise catholique « en accord avec les intentions du Saint-Père, qui fait beaucoup pour la paix dans le monde».

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Rédaction

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