Mgr Dario Edoardo Viganò a donné aux membres du Secrétariat pour la communication « une bonne règle de communication : écouter ». Lors d’une messe en la basilique Saint-Pierre pour les employés du dicastère, à l’occasion des fêtes de Noël, le 19 décembre 2016, il a encouragé à annoncer la miséricorde.
Mgr Viganò était entouré notamment du secrétaire du dicastère, Mgr Lucio Ruiz, du directeur de la Librairie éditrice vaticane, le père Giuseppe Costa, du directeur des programmes de Radio Vatican, le père Andrea Majewski, du directeur du Bureau de presse du Saint-Siège Greg Burke et du directeur de L’Osservatore Romano Giovanni Maria Vian.
Dans son homélie rapportée par Radio Vatican, le préfet s’est arrêté sur la mission des communicateurs du Saint-Siège, appelés à annoncer la miséricorde. Méditant sur les lectures du jour – naissances miraculeuses de Samson et Jean-Baptiste au sein de deux couples stériles – Mgr Viganò a souligné que « pour reconnaître Dieu qui nous rend visite », il faut « la prière », qui est « une clé qui ouvre le cœur de Dieu ».
En effet, même si Dieu se révèle « de façon surprenante » et inattendue, c’est « dans ces oasis (…) de l’esprit que le Seigneur nous révèle ce qu’il désire de nous ». Ainsi Mgr Viganò a évoqué « une bonne règle de communication : écouter, pour comprendre et répondre de façon sensée ».
Le préfet a encouragé les membres du dicastère à un « engagement respectueux des règles » et au dépassement des « fatigues, incompréhensions, déceptions » en retrouvant « le chemin de la fidélité à Dieu, à son appel ». Et de mettre en garde contre les tentations de vivre la prière comme « des formules rances », d’écouter « les médisances », d’avoir l’image d’un Dieu « qui nous punit si les comptes ne tombent pas juste ».
A Noël, a-t-il lancé, « Dieu fait irruption » et il « communique à son peuple une bonne nouvelle : Il est miséricorde ». « Dieu a eu miséricorde et il continue à user de miséricorde envers chacun de nous », a-t-il assuré.
Et Mgr Viganò de conclure à la fin de la célébration : « Il ne nous reste qu’à nous réjouir de ce Dieu que nous rappelons en ce Noël comme un Dieu tenace, obstiné, qu ne veut pas que l’homme se perde et pour cela s’est fait homme ».