CITE DU VATICAN, Vendredi 23 janvier 2004 (ZENIT.org) – Jean-Paul II apprécie la position espagnole quant la reconnaissance des racines historiques chrétiennes de l’Europe, souligne son porte-parole à l’issue de la visite du premier ministre espagnol, M. José Maria Aznar qu’il a reçu vendredi au Vatican, ainsi que son épouse et leurs enfants. C’était la troisième rencontre de M. Aznar avec Jean-Paul II, et la dernière en tant que chef du gouvernement espagnol, après ses huit ans de mandat.
M. Aznar a ensuite été reçu par le cardinal Angelo Sodano, secrétaire d’Etat.
« Au cours d’une conversation très cordiale, précise le porte parole du Saint-Siège, M. Joaquin Navarro Valls, le pape et M. Aznar ont parlé de l’Europe. Le Saint-Père a tenu à souligner combien il appréciait la position du gouvernement espagnol, à propos notamment de la reconnaissance des racines historiques chrétiennes de l’Europe ».
« L’entretien a ensuite porté sur d’autres sujets de l’actualité mondiale, principalement dans l’espace méditerranéen et au Moyen-Orient », précise le communiqué de la salle de presse du Saint-Siège.
« Le Saint-Père a ensuite reçu Mme Aznar et ses enfants, ainsi que la suite du président du gouvernement espagnol », conclut M. Navarro Valls.
Jean-Paul II a dit, dans une brève salutation également publiée par la salle de presse du Saint-Siège, sa « joie » d’accueillir accueillir M. Aznar et sa famille, au terme de son mandat.
Le pape évoquait leurs différentes rencontres, et en particulier la dernière en mai 2003, lors de son cinquième Voyage apostolique en Espagne. `
« Au cours de ce séjour j’ai pu voir une fois de plus les profondes racines chrétiennes du peuple espagnol et le dynamisme de l’Eglise de ce pays, se réjouissait le pape. Ces deux qualités ont marqué les moments les plus brillants de l’histoire espagnole et elles devraient inspirer les jeunes générations dans leur progression vers un avenir prometteur ».
« En me félicitant de l’excellente collaboration existant entre l’ Eglise et les autorités publiques espagnoles, visant au respect et à l’indépendance pour le service de tous les espagnols, je renouvelle mes voeux de concorde nationale et de liberté, invoquant les bénédictions du Très-Haut sur les filles et fils bien-aimés de l’Espagne », concluait le pape.
