Préserver sa santé en respectant l'environnement

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9e Journée pour la sauvegarde de la création en Italie

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Le pape François exhorte à préserver la santé des êtres humains en respectant l’environnement, dans le cadre de la 9e Journée italienne pour la sauvegarde de la création, célébrée demain, 1er septembre 2014.

Le pape a en effet évoqué cet événement lors de l’angélus de ce dimanche matin, 31 août, place Saint-Pierre : « Demain, en Italie, on célèbre la Journée pour la sauvegarde de la création, promue par la Conférence épiscopale », a-t-il rappelé après la prière mariale.

Saluant le thème de cette année : « Éduquer à la sauvegarde de la création, pour la santé de nos pays et de nos villes », le pape a souhaité « l’engagement de tous, institutions, associations et citoyens, afin de préserver la vie et la santé des personnes en respectant l’environnement et la nature ».

Dans un message publié pour l’occasion, la Commission épiscopale pour l’oecuménisme et le dialogue interreligieux souligne l’actualité des paroles du prophète Osée : « Parjure et mensonge, assassinat et vol ; on commet l’adultère, on se déchire : le sang appelle le sang. C’est pourquoi le pays est en deuil, tous ses habitants dépérissent, ainsi que les bêtes sauvages et les oiseaux du ciel ; même les poissons de la mer disparaissent. » (Os 4,2-3).

Des mots qui « décrivent bien l’égarement que vivent de nombreux territoires pollués en Italie et dans le monde », estiment les évêques, qui notent que « là où l’harmonie de l’alliance avec Dieu est brisée, se brise aussi l’harmonie [des hommes] avec la terre » et des hommes entre eux.

Au contraire, affirment-ils, « la fidélité à Dieu garantit la fraternité et fait sentir davantage la beauté de la création, en harmonie lumineuse avec tous les êtres vivants ».

Les évêques citent le pape François : « En tant qu’êtres humains, nous ne sommes pas les simples bénéficiaires, mais les gardiens des autres créatures. Moyennant notre réalité corporelle, Dieu nous a unis si étroitement au monde qui nous entoure, que la désertification du sol est comme une maladie pour chacun ; et nous pouvons nous lamenter sur l’extinction d’une espèce comme si elle était une mutilation. Ne faisons pas en sorte qu’à notre passage demeurent des signes de destruction et de mort qui frappent notre vie et celle des générations futures. » (Evangelii gaudium 215).

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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