« La paix ne peut être durable que si elle va de pair avec la justice », a affirmé Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations-Unies.
Il est intervenu au Conseil de sécurité des Nations-Unies à New York, dans un débat sur la promotion et le renforcement de l’État de droit dans le maintien de la paix et de la sécurité, indique Vatican News en italien ce 18 mai 2018.
Mgr Auza a soutenu le droit international, unique voie pour éviter « non seulement beaucoup de conflits, mais aussi éviter de manière définitive de tomber dans un contexte de relations internationales basées sur une éthique de « peur et de destruction » qui risque potentiellement de porter à la destruction réciproque et de toute l’humanité ».
« La responsabilité d’avoir commis de graves injustices et violations des droits humains et le besoin de rétablir la justice, a-t-il souligné, ne peuvent être ignorés ou sacrifiés au nom d’une pseudo-stabilité volatile et provisoire. »
« L’impunité ne peut être tolérée dans le cas de génocides, crimes de guerre et crimes contre l’humanité ou pour les violations de droit humanitaire international », a poursuivi Mgr Auza qui a noté le rôle positif des différents tribunaux nationaux et internationaux, « où ces crimes sont spécialement investigués et sanctionnés de manière appropriée ».
L’objectif, a conclu Mgr Auza, est d’assurer l’accès à la justice pour ceux qui souffrent le plus dans les conflits, « en particulier les femmes, les enfants et les victimes de persécution religieuse et ethnique, dont très probablement les voix ne sont pas entendues dans les négociations de paix et dans les processus qui suivent la guerre ».
Avec une traduction d’Hélène Ginabat
