La préférence de Dieu « est pour les pauvres », affirme le pape François dans la troisième vidéo d’une série sur la prière du Notre Père, diffusée le 8 novembre 2017 par la chaîne de la Conférence épiscopale italienne TV2000.
Ce deuxième épisode de la série diffusée chaque mercredi et conçue en collaboration avec le Secrétariat pour la communication, était consacré à la demande « Que ton Règne vienne ».
Le pape François, qui s’entretient avec le p. Marco Pozza, théologien et aumônier de la prison de Padouen, a souligné les deux aspects du Règne de Dieu qui « est là » et qui « viendra » : « déjà là » mais « pas encore ».
« Le Règne de Dieu, a-t-il ajouté, est la perle précieuse cachée… et quand tu la trouves, tu cherches à l’avoir. Le Règne de Dieu est le grain qui grandit, mais l’ivraie aussi grandit, il faut lutter contre l’ivraie. »
Et le Règne de Dieu « est aussi espérance » : « Le Règne de Dieu est venu, Jésus s’est incarné, s’est fait homme comme nous, il marche avec nous. Mais il nous donne aussi l’espérance : ‘je serai avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps’ ». Le Règne de Dieu c’est donc « se laisser posséder par cette réalité » et « jeter l’ancre là-haut et s’accrocher à la corde pour qu’il vienne ».
Evoquant sa visite à Barbiana (près de Florence en Toscane, Italie), le 20 juin 2017, le pape a estimé que l’exemple de don Lorenzo Milani (1923-1967), fondateur de l’école de Barbiana, montrait que « le protagoniste de l’histoire est le mendiant ».
« L’histoire se fait ainsi, avec les plus pauvres, ils sont les protagonistes de l’histoire, du salut ; Jésus est avec eux, il est avec tous, quand il invite à la fête… ‘qu’ils viennent tous, bons et méchants, tous’ ; mais sa préférence est pour les pauvres ; le protagoniste de l’histoire est le mendiant ; pas seulement le mendiant matériel mais nous aussi, mendiants spirituels. »
Mendier, c’est prier ainsi : « Que vienne ton Règne parce que sans le Règne nous ne pouvons rien faire ».
Capture TV2000
Notre Père : "sa préférence est pour les pauvres"
Les mendiants matériels ou spirituels, explique le pape