« L’Église (…) est appelée à offrir réconfort, consolation et accueil à tous ceux qui souffrent d’une manière ou d’une autre », déclare le Conseil ordinaire du secrétariat du synode des évêques, dans un communiqué publié ce 15 février 2020.
Le Conseil a abordé les conséquences du phénomène migratoire dans différentes régions de la planète, et a exprimé sa solidarité avec les personnes migrantes impliquées dans diverses situations de souffrance.
Voici le texte publié par le Conseil des évêques, dans la traduction de Vatican News:
«En raison des guerres, des inégalités économiques, de la recherche de travail et de terres plus fertiles, des persécutions religieuses, du terrorisme, de la crise écologique, etc., de nombreuses personnes sont contraintes de se déplacer d’un pays à l’autre. Les effets sont souvent dévastateurs. Les gens sont désorientés, les familles détruites, les jeunes traumatisés et ceux qui restent à la maison sont voués au désespoir. Parfois, ces personnes souffrent dans les camps de réfugiés et certaines finissent même en prison. Les femmes et les jeunes sont contraints de se prostituer; ils sont victimes d’abus physiques, sociaux et sexuels. Les enfants sont séparés de leurs parents et privés du droit de grandir dans la sécurité d’une famille unie.
Face à cela, le Conseil du Synode souhaite rappeler que l’Église, tout en déplorant les raisons d’un mouvement de population aussi massif, est appelée à offrir réconfort, consolation et accueil à tous ceux qui souffrent d’une manière ou d’une autre. Elle s’identifie aux pauvres, aux petits et aux étrangers, considérant comme faisant partie de sa mission prophétique l’engagement d’élever sa voix contre l’injustice, l’exploitation et la souffrance.
En même temps, l’Église apprécie les gouvernements et les organisations non gouvernementales qui manifestent leur intérêt et s’engagent à aider ceux qui sont contraints de se déplacer. Elle soutient ceux qui tentent d’initier des politiques favorables à l’accueil de ces personnes dans leurs communautés. Elle espère que les gouvernements locaux feront face aux situations qui obligent les gens à quitter leur domicile. Elle demande de la vigilance contre la traite et un engagement à promouvoir la fin des conflits qui causent tant de souffrances.
Nous confions nos frères et sœurs qui souffrent à Marie, Mère de l’humanité, qui a été la première à ressentir la douleur de devoir quitter sa maison et son pays avec sa famille, en quête de sécurité et de paix».