Le pape François salue la volonté du P. Matteo Ricci de « tisser des relations entre la culture européenne et la culture chinoise ».
Le pape a en effet écrit à Mgr Nazzareno Marconi à l’occasion du congrès international sur le père Matteo Ricci, SJ, ami de la Chine, qui se tient dans la ville natale du grand jésuite, à Macerata (mercredi 21-vendredi 23 octobre).
Dans un télégramme signé par le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, le pape adresse ses vœux au congrès et se félicite de cette initiative.
Il réaffirme avec Matteo Ricci « l’importance du dialogue entre cultures et religions dans le respect mutuel et en vue du bien commun ».
Matteo Ricci (6 octobre 1552-11 mai 1610) a été l’un des premiers jésuites à pénétrer en Chine, il en a étudié la langue et la culture.
« À l’occasion du congrès international organisé par l’université de Macerata et par l’institut Confucius sur la figure du religieux jésuite, le P. Matteo Ricci, le Saint-Père François est heureux d’exprimer ses vœux de réussite. Il se félicite de cette initiative dont le but est d’approfondir l’œuvre missionnaire et l’activité culturelle de cette illustre figure de Macerata, ami du cher peuple chinois », dit le télégramme.
Le pape « espère que le souvenir d’un homme d’Église aussi zélé, attentif aux changements sociaux et engagé à tisser des relations entre la culture européenne et la culture chinoise, réaffirme l’importance du dialogue entre cultures et religions dans le respect mutuel et en vue du bien commun ».
« Avec ces sentiments, il souhaite le meilleur succès aux travaux du congrès et envoie aux organisateurs, aux intervenants et à toutes les personnes présentes sa bénédiction », conclut le télégramme.
Le congrès est organisé cinq ans après les célébrations de 2010 pour les quatre cents ans de la mort du missionnaire italien originaire de Macerata, dans l’intention d’accueillir des chercheurs provenant de Chine, d’Europe et des États-Unis, pour l’un des congrès internationaux les plus importants jamais tenus sur la figure de « Li Madou ».
Les temps d’approfondissement consacrés aux études sur Ricci ont été fortement voulus par Xu Lin, président de Hanban (siège des instituts Confucius à Pékin, ndlr) et vice-ministre de l’Éducation, qui en a lancé l’idée lors de sa visite officielle à l’institut Confucius de Macerata, l’été 2013.
« Je remercie Mgr Marconi d’avoir transmis le programme au Saint-Père, a déclaré le recteur, Luigi Lacchè. Toute l’université est honorée d’avoir reçu des paroles aussi élevées et vraies, et s’engage à poursuivre son travail d’étude et de mise en valeur du grand jésuite. »
Avec une traduction de Constance Roques