Capture CTV - Père Raniero Cantalamessa

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L’Esprit-Saint est "la réalité la plus palpitante", affirme le p. Cantalamessa

Il explique le thème des homélies du Carême

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L’Esprit-Saint, qui est « l’amour à l’état pur », est « la réalité la plus palpitante à laquelle on puisse penser » : il est « l’unique qui puisse insuffler une âme dans notre humanité desséchée ». C’est ce qu’affirme le père Raniero Cantalamessa, prédicateur de la Maison pontificale, qui inaugurera le 10 mars 2017 au Vatican le cycle d’homélies des vendredis de carême sur ce thème.

Dans un entretien publié la veille dans L’Osservatore Romano en italien, le religieux capucin explique le thème de cette année – « Personne ne peut dire : ‘Jésus est Seigneur’ sinon dans l’Esprit Saint » (1 Corinthiens 12,3).

Comme lors de l’Avent 2016, les prédications entendent « mettre en lumière … la véritable nouveauté de l’après-Concile, c’est-à-dire une prise de conscience plus claire de la place de l’Esprit dans la vie et dans la théologie de l’Église ».

Elles entendent aussi, poursuit le p. Cantalamessa, marquer le 50e anniversaire du début du Renouveau dans l’Esprit dans l’Église catholique, « jubilé que le pape François désire voir célébrer avec une solennité particulière et une ouverture œcuménique, à la Pentecôte prochaine ».

L’Esprit-Saint, souligne le prédicateur, « n’est pas une idée ou une abstraction ; il est la réalité la plus palpitante à laquelle on puisse penser. Ce n’est pas pour rien que l’Écriture parle de lui avec les symboles du vent, du feu, de l’eau, du parfum, de la colombe ».

« Nous vivons dans une civilisation caractérisée par la prédominance absolue de la technique, ajoute-t-il. On imagine même un ordinateur capable de penser, mais personne n’a jamais pensé à un ordinateur capable d’aimer. L’Esprit-Saint, qui est l’amour à l’état pur et la source de tout amour, est l’unique qui puisse insuffler une âme dans notre humanité desséchée ».

L’unique vérité, connaître le Christ

Les deux premières homélies, dans la chapelle Redemptoris Mater, chercheront à « savoir qui est le Christ ; non seulement qui il a été, mais qui il est aujourd’hui pour moi et pour le monde ». En effet, « la pleine vérité, ou l’unique vérité qui compte, c’est de connaître le Christ ».

Pour le p. Cantalamessa, « les choses les plus ‘actuelles’ sont les choses éternelles, c’est-à-dire celles qui touchent les personnes dans le noyau le plus intime de leur existence, à toutes les époques et dans toutes les cultures ». « Nous sommes toujours tentés, fait-il observer, de mettre ‘l’urgent’ avant l’important et de mettre ‘le récent’ avant ‘l’éternel’ ».

« Qu’y a-t-il de plus important et actuel pour le croyant, ou plutôt pour tous les hommes, pour toutes les femmes, que de savoir si la vie a un sens ou non, si la mort est la fin de tout ou, au contraire, le début de la vraie vie ?, demande-t-il. … Le mystère pascal de la mort et de la résurrection du Christ (…) est l’unique réponse à ces problèmes ».

Avec une traduction de Constance Roques

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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