Les travaux du monastère « Mater Ecclesiae »

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La future résidence de Benoît XVI

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Une initiative du Vatican a permis aux journalistes de se rendre dans les jardins du Vatican, pour voir la future maison de Benoît XVI, à deux étages, couronnée d’une terrasse, en haut de la colline, appuyée contre les « murs léonins », et jouissant une vue imprenable sur Rome et sur la coupole de Saint-Pierre.

Les ouvriers travaillent encore à modifier la disposition intérieure et évacuent les gravats par un conduit jaune, rouge et bleu, fixé à deux fenêtres, au premier étage et au second. Un bâtiment attenant conduit à la chapelle décorée de vitraux.

Ces édifices abritaient jusqu’à il y a peu le monastère de moniales « Mater Ecclesiae », voulu par le bienheureux pape Jean-Paul II en 1992 comme soutien spirituel du ministère du Successeur de Pierre.

Les cellules ont accueilli 8 moniales de différents ordres religieux : Clarisses, Carmélites, Bénédictines, Visitandines, venant de différentes nations, qui se sont relayées tous les 5 ans.

La maison, de 450 m2, a besoin d’être transformée pour accueillir Benoît XVI et ceux qui l’accompagnent dans sa retraite, dont les quatre « Memores Domini », laïques consacrées du mouvement Communion et libération, qui tiennent ses appartements, et son secrétaire, Mgr Georg Gänswein.

On y accède par le « Largo della Radio » : elle a en effet naguère accueilli des bureaux de Radio Vatican, après avoir accueilli ceux de la gendarmerie vaticane.

La visite a aussi conduit les journalistes à la Grotte de Lourdes, où Benoît XVI pourra facilement continuer à se rendre pour prier le chapelet.

On se souvient qu’il a voulu annoncer sa décision le 11 février, en la fête de la Vierge de Lourdes, Journée mondiale du Malade.

Il avait également voulu faire le pèlerinage de Lourdes en 2008 pour le jubilé des 150 ans des apparitions de la Vierge à Bernadette Soubirous, comme l’a rappelé, le 18 février, Mgr Jacques Perrier, ancien évêque de Lourdes, qui a accueilli le pape dans la cité mariale.

Le 31 mai, pour la fête de la Visitation, le pape prie le chapelet avec les fidèles qui viennent, au coucher du soleil, participer à la procession aux flambeaux jusqu’à cette grotte.

La visite de la presse s’est achevée, non sans un voile de nostalgie, par l’héliport d’où Benoît XVI s’envolera, le 28 février, à 17 h, pour Castelgangolfo: c’est dans cette résidence d’été qu’il passera les dernières heures de son pontificat et les premiers mois de sa retraite priante, en attendant la fin des travaux de rénovation du monastère.

Cet héliport a été voulu par le pape Paul VI – Giovanni Battista Montini – (1963-1978). C’est de là que les papes partent pour leurs voyages pastoraux, sous le regard d’une grande statue en bronze de la Vierge Noire de Czestochowa à l’Enfant, placée là comme pour veiller sur les départs, les voyages et les retours. 

C’est aussi par cet héliport que Benoît XVI reviendra veiller sur la Nouvelle évangélisation comme une sentinelle de prière pour l’Eglise universelle.

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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