Le sage, c’est celui qui sauve son âme, disait saint Joseph Kassab

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Un moine et prêtre maronite canonisé par Jean-Paul II

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ROME,  vendredi 14 décembre 2012 (Zenit.org) – Le saint libanais Joseph Kassab (1808-1858) était moine et prêtre. Il a été béatifié par le bienheureux Jean-Paul II le 10 mai 1998 et il a été canonisé également par lui, place Saint-Pierre, le 16 mai 2004.

Joseph Kassab était prêtre de l’Ordre libanais maronite, moine théologien, professeur. Il est connu sous son nom de religieux de Nimatullah Al-Hardini. Saint Charbel Maklouf a été l’un de ses élèves.

Né à Hardine, au nord du Liban, dans une famille de chrétiens maronites de six enfants, il était entré en 1928 dans l’ordre libanais maronite au monastère Saint-Antoine de Houb. Après sa profession monastique, il fut envoyé au monastère des Saints-Cyprien-et-Justine pour étudier la philosophie et la théologie, sans pour autant abandonner les sept heures de prière au choeur, et les travaux des champs.

Ordonné prêtre en 1835, il devint directeur du scolasticat et professeur de théologie morale. C’est alors qu’il fonda “l’Ecole sous le chêne”, gratuite pour les enfants des environs du monastère.

Les guerres ravagèrent le pays de 1840 à 1860. Lui, ne cessait de répéter: “Le sage, c’est celui qui sauve son âme”. A 43 ans, il fut nommé assistant général de l’Ordre, mais il refusera la charge de « général ». Il mourut d’une pneumonie au cours d’un hiver glacial, le 14 décembre 1858.

La guérison d’André Najm

André Najm est né le 29 octobre 1966. Mais en 1986, il commença à ressentir une fatigue chronique et des crises nerveuses : il ne pouvait plus marcher que sur de faibles distances. Des médecins nombreux du Liban et de l’étranger le soignèrent sans résultat. Il souffrait d’un cancer du sang et il devait avoir régulièrement des transfusions sanguines.

Le 26 septembre 1987 André Najm accompagna sa famille et ses amis en pèlerinage au monastère de Kfifane, et ils prièrent avec ferveur sur la tombe du P. Hardini. On l’entendit dire : « Je vous supplie, Père Hardini, donnez-moi une goutte de sang parce que je suis fatigué au point que je ne peux même pas le mendier dans la rue ».

Il demanda ensuite à revêtir l’habit monastique du P. Hardini et il fut guéri et s’écria de joie : « J’ai revêtu son habit monastique, je suis guéri. Je n’ai plus besoin de sang ! » Il n’eut plus jamais besoin de transfusion sanguine. En 1991, il épousa Rola Salim Raad et ils eurent deux enfants auxquels il donnèrent les noms de saints libanais : Charbel et Rafka.

Le 7 juillet 1997, la congrégation publié le décret approuvé par Jean-Paul II reconnaissant ce « miracle » comme dû à saint libanais, ce qui ouvrait la voie à sa béatification. Un nouveau « miracle » a été reconnu pour sa canonisation.

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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