Le pape François a rendu hommage à l’engagement du patriarche œcuménique Bartholomée Ier pour « la promotion d’une communion toujours plus grande entre tous les croyants en Christ ». Il a salué en ces termes la remise du Prix “San Nicola” au chef de l’Eglise orthodoxe de Constantinople qui a eu lieu le 5 décembre 2016 à Bari (Italie).
Le Prix œcuménique « Saint Nicolas » est une reconnaissance que la Faculté de théologie des Pouilles décerne depuis 1995 à des personnalités catholiques et orthodoxes pour leur service rendu à la promotion de l’unité des chrétiens. La récompense est une reproduction en or et argent de la flamme qui brûle depuis 1936 auprès de la relique de saint Nicolas de Myre.
Dans un télégramme envoyé à l’archevêque de Bari Mgr Francesco Cacucci, le pape s’est uni « spirituellement au très cher frère Bartholomée dans la vénération du saint évêque de Myre Nicolas, dont les reliques sont conservées à Bari depuis presque mille ans ».
Le pape François a exprimé sa « gratitude » pour l’action du patriarche en vue de « la promotion d’une communion toujours plus grande entre tous les croyants en Christ ». Mgr Brian Farrell, secrétaire du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, était présent à la cérémonie de remise du prix.
Dans son message rapporté par Radio Vatican, le pape a confié à l’intercession de saint Nicolas, « Pasteur tant aimé en Orient et en Occident », la « réalisation désirée de la pleine unité des chrétiens ». Avec la « louable initiative » de ce prix, a-t-il ajouté, « la Faculté théologique des Pouilles et de toute l’Eglise des Pouilles témoignent de leur fidélité à leur vocation de pont entre les chrétiens d’Orient et d’Occident ».
Nicolas de Bari est né en Asie Mineure, en Lycie, à Patara vers 270, de parents chrétiens. Devenu évêque de Myre, malgré lui, il combattit les erreurs du moine Arius (256-336) qui niait la divinité du Christ. Il participa au concile de Nicée en 325 : il fut l’un des 318 évêques qui condamnèrent l’arianisme. Il mourut peu après et son tombeau devint rapidement un lieu de pèlerinage. En 1087, ses reliques ont été transférées à Bari.
Fêté le 6 décembre, le “bon saint Nicolas” est représenté dans les sociétés sécularisées sous les traits du père Noël auquel il a transmis son habit rouge et sa barbe blanche, et surtout son amour des enfants dont il est le défenseur.