Le pape François a reçu Mme Emma Bonino, ancienne ministre italienne, ce mardi matin, 8 novembre 2016 au Vatican, en audience privée, indique le Saint-Siège.
« L’entretien s’est centré surtout sur les thèmes des flux migratoires, de l’accueil des migrants et de leur intégration », indique la même source.
C’est la troisième rencontre du pape et de l’ancienne ministre qui se sont ausis parlé au téléphone.
En effet, le pape a appelé Mme Bonino le 2 mai 2015, pour prendre des nouvelles de sa santé, alors qu’elle était en thérapie pour une tumeur: un appel « inattendu autant qu’apprécié », un « signe d’attention extraordinaire dont je suis très très reconnaissante », avait dit Mme Bonino au micro de Radio Radicale.
Elle confiait que le pape avait voulu s’informer de son état de santé, et l’a encouragée à tenir bon et elle ajoutait: « Nous avons parlé de migrants, pauvreté et de la Méditerrannée ». Elle précisait: « J’ai dit à Sa Sainteté que nos jeunes devraient être accomapgné dans de beaux musées des migratiosn italiennes et ils reverraient les mêmes visages, les mêmes yeux, les mêmes espérances et la même détermination. »
Mme Bonino et le pape se sont rencontrés en personne dans la salle Paul VI au Vatican, le 11 mai 2015, au cours d’une audience avec 7 000 enfants de la fondation dont la politicienne italienne fait partie, la « Fabrique de la Paix« : une association engagée à la diffusion de la paix, de la tolérance et de l’accueil.
Une nouvelle rencontre avait eu lieu le 4 novembre 2015, à l’occasiond e l’audienc egénérale du mercredi, place Saint-Pierre: l’association « Fabrique d ela paix » avait offert « La Montre de la Paix » au pape François.
Le pape a aussi salué Mme Bonino parmi les « grands de l’Italie d’aujourd’hui », aux côtés du président Giorgio Napolitano, dans les colonnes du quotidien le « Corriere della Sera », du 8 février dernier. Le pape salue ne elle « la personne qui conaît le mieux l’Afrique » et qui a « offert le meilleur service à l’Italie pour connaître l’Afrique ». Faisant allusion aux positions de Mme Bonino sur euthanasie ou avortement, le pape ajoutait, avec son sens du dialogue avec tous: « On me dit: ce sont des personnes qui ne pensent pas comme nous. C’est vrai, mais patience! Il faut regarder les personnes, ce qu’elles font! »
Un enfant de la "Fabrique de la paix" passe un bracelet de l'asosciation au poignet du pape François, capture CTV
Le pape François reçoit l'ancienne ministre italienne Emma Bonino
« Il faut regarder les personnes, ce qu’elles font! »