« Un chrétien qui n’est pas capable de pardonner doit vraiment demander au Seigneur la grâce de pardonner… Si tu ne pardonnes pas, tu risques de ne pas être pardonné », affirme le pape François dans le sixième épisode de l’émission Je crois (‘Io credo’) sur la chaîne de la Conférence épiscopale italienne Tv2000 qui sera diffusé le 23 mars 2020.
« C’est la grandeur de Dieu : je te montre cela, mais tu fais la même chose », a-t-il poursuivi en répondant aux questions du père Marco Pozza, aumônier de la prison de Padoue.
« Je crois qu’avec le sacrement de la réconciliation l’Eglise mère nous dit comment elle pardonne, qu’elle est capable de pardonner les péchés ». Mais cet exemple est « à imiter » : ne pas être capable de pardonner, avertit le pape, c’est compromettre le pardon de Dieu. En effet « il pardonne nos fautes de la même manière que nous sommes capables de pardonner aux autres. C’est une condition, elle est à double sens ».
La responsabilité des politiques
« Je prie beaucoup pour les politiques, confie également le pape durant cette émission, parce que ce sont des hommes et des femmes qui doivent lutter tous les jours pour le bien du pays et qui ont beaucoup de tentations, les pauvres. »
« Je crois, ajoute-t-il, que tous les politiques ont beaucoup de bonne volonté, au début ; puis quelqu’un peut prendre une mauvaise voie et nous devons l’aider par la prière : parce qu’ils doivent protéger le pays, la Nation… aider le peuple à grandir, à être fécond, à être heureux, à avoir du travail… »
« Pensons aux politiques, aujourd’hui, qui dans certains pays d’Europe doivent résoudre le problème de l’hiver démographique. Comment le résolvent-ils ? C’est une grande responsabilité, qu’ils ressentent, parce que cela concerne l’avenir du pays…. l’éducation, la santé… un politique a tant de responsabilités… Nous ne pouvons pas les laisser seuls », insiste-t-il.
