Pour construire « l’harmonie sociale », « le dialogue entre les religions s’impose comme une nécessité vitale qui exige l’engagement des responsables religieux ». C’est la conviction de Mgr Miguel Ángel Ayuso Guixot, secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, au lendemain de l’attentat de Nice qui a coûté la vie à au moins 84 personnes, au soir du 14 juillet 2016.
Interrogé par L’Osservatore Romano du 16 juillet, au retour de sa visite en Égypte, à l’université sunnite d’Al-Azhar, Mgr Ayuso Guixot lance aussi un appel aux responsables politiques, afin qu’en évitant un populisme facile « ils s’emploient sans ambiguïté » à éradiquer « la plaie de la violence terroriste partout où elle se manifeste ».
Comme l’a fait le pape à plusieurs reprises, le « numéro 2 » du dicastère assure de sa prière « pour les victimes de ce brutal attentat contre l’humanité », qui « a frappé la ville de Nice, en France, et le monde entier ». « Nous sommes tous bouleversés par ce qui s’est produit, assure-t-il, et c’est avec une grande souffrance que nous continuons d’assister à ces actes de brutalité insensée qui frappent des personnes innocentes dans leur vie quotidienne. »
L’attentat qui a fait plus de 200 blessés a été perpétré par un Tunisien chauffeur de poids-lourd, qui au volant d’un camion, a foncé sur la foule rassemblée dans la ville du sud-est de la France pour le feu d’artifice de la Fête nationale. L’attaque a par la suite été revendiquée par daesh.
Avec une traduction de Constance Roques
Mgr Miguel Ayuso Guixot © wikipedia, Christoph Wagener
Le dialogue entre les religions, une nécessité vitale
Au lendemain de l’attentat de Nice, Mgr Ayuso Guixot appelle les gouvernants à éradiquer le terrorisme