"La résurrection répond à la quête de l'humanité"

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Messe pour les évêques et cardinaux défunts

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La résurrection « répond à la longue quête du peuple de Dieu, de tout homme et de l’humanité entière », déclare le pape François.

Selon la tradition, le pape a célébré une messe pour les cardinaux et les évêques décédés en cours d’année, ce lundi matin, 3 novembre 2014, en la basilique Saint-Pierre. Dix cardinaux et cent-onze évêques et archevêques ont donc été spécialement commémorés à cette occasion.

« Cette célébration est éclairée par la foi en la Résurrection », a souligné le pape : « La Révélation est le fruit du dialogue entre Dieu et son peuple, et la foi en la résurrection est liée à ce dialogue, qui accompagne le chemin du peuple de Dieu dans l’histoire. »

« Il n’est pas étonnant qu’un mystère aussi grand, aussi décisif, aussi surhumain que la Résurrection ait nécessité tout ce parcours, tout le temps nécessaire, jusqu’à Jésus », a-t-il fait observer : « En Jésus ce mystère se révèle pleinement, se concrétise, devient définitivement réalité » et il « répond à la longue quête du peuple de Dieu, de tout homme et de l’humanité entière ».

Ainsi « chacun est invité à entrer dans cet événement ». Mais il faut pour cela « rester d’abord devant la croix, comme Marie, comme les femmes, comme le centurion; écouter le cri de Jésus, et son dernier souffle, et enfin le silence, qui se prolonge au samedi saint ».

Il faut aussi « aller au tombeau, pour voir que la pierre a été renversée; pour écouter l’annonce : « Il est ressuscité, il n’est pas ici » (Mc 16,6) ». C’est « dans la parole vivante de la croix et la résurrection » que se tient « la réponse » à la recherche de l’humanité, la « fondation » de la foi chrétienne, a affirmé le pape.

Evoquant les cardinaux et les évêques défunts, il a souhaité que la célébration « s’enrichisse de sentiments, de souvenirs, de gratitude pour le témoignage des personnes que nous avons connues, avec lesquelles nous avons partagé le service de l’Eglise ».

Que sous le « regard miséricordieux de Dieu » et par l’intercession de Marie, « ils puissent vivre la joie de la nouvelle Jérusalem », a-t-il conclu.

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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