« La bonne politique au service de la paix »: c’est le thème de la prochaine – et 52e – Journée mondiale de la paix, le 1er janvier 2019, et du message du pape François à cette occasion, annonce le Vatican, en italien, ce 6 novembre 2018, à quelques jours des grandes célébrations pour le centenaire de la fin de la Guerre de 14-18.
Le commentaire du Vatican insiste sur la responsabilité de chacun en politique: « La responsabilité politique appartient à tout citoyen, et en particulier à ceux qui ont reçu le mandat de protéger et de gouverner. »
Et voilà en quoi consiste cette responsabilité, qui passe par le dialogue: « Cette mission consiste à sauvegarder le droit et à encourager le dialogue entre les acteurs de la société, entre les générations et entre les cultures. »
Le commentaire insiste sur la « confiance »: « Il n’y a paix sans confiance mutuelle. Et la confiance a pour première condition le respect de la parole donnée. »
Reprenant une expression de saint Paul VI, le Vatican rappelle le lien entre charité et politique et insiste sur le souci de l’environnement et des jeunes: « L’engagement politique – qui est l’une des plus hautes expressions de la charité – porte le souci de l’avenir de la vie et de la planète, des plus jeunes et des plus petits, dans leur soif de réalisation. »
L’invitation à s’engager en politique était aussi l’intention de prière du pape François en juillet 2015.
La même année, le pape François invitait les hommes et les femmes engagés en politique, surtout ceux qui sont chrétiens, à être « courageux » : parce que la politique, avait-il rappelé le 30 avril 2015 en rencontrant les Communautés de vie chrétienne, qu’il invitait à s’engager en politique, est une sorte de « martyre quotidien : chercher le bien commun sans se laisser corrompre ».« Faire de la politique est important » et « on peut devenir saint en faisant de la politique » : cela signifie, disait le pape, « porter la croix de tous les échecs et aussi porter la croix des nombreux péchés. Parce que dans le monde, souligne le pape, il est difficile de faire le bien au milieu de la société sans se salir un peu les mains ou le cœur ; mais pour cela, va demander pardon, demande pardon et continue d’agir. Mais que cela ne te décourage pas » de « lutter pour une société plus juste et solidaire », ajoutait le pape François.
« Si le Seigneur t’appelle à cette vocation fais de la politique, disait encore le pape. Cela te fera souffrir, cela te fera peut-être pécher, mais le Seigneur est avec toi. Demande pardon et va de l’avant. Mais ne laissons pas cette culture du rebut nous rejeter tous ! Elle rejette aussi la création, parce que tous les jours la création est davantage détruite. N’oubliez pas cette parole du bienheureux Paul VI : la politique est une des formes les plus élevées de la charité. »
« Si le Seigneur t’appelle à cette vocation fais de la politique, disait encore le pape. Cela te fera souffrir, cela te fera peut-être pécher, mais le Seigneur est avec toi. Demande pardon et va de l’avant. Mais ne laissons pas cette culture du rebut nous rejeter tous ! Elle rejette aussi la création, parce que tous les jours la création est davantage détruite. N’oubliez pas cette parole du bienheureux Paul VI : la politique est une des formes les plus élevées de la charité. »