Pour la Journée mondiale du tourisme, le 27 septembre 2016, le pape François appelle à « éviter toute sorte de discrimination ».
Le pape a publié le tweet suivant sur son compte @Pontifex_fr : « Promouvons un tourisme durable qui conduit au développement et à la rencontre des populations locales et évite toute sorte de discrimination »
Cette année, le thème de cette journée choisi par l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) est « Promouvoir l’accessibilité universelle en faveur d’un tourisme pour tous».
En juin dernier, le président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, le cardinal Antonio Maria Veglio, a publié un message en vue de l’événement. Il y souligne que le tourisme « humanise », constitue « un instrument de développement économique, favorise la paix et le dialogue » et « fournit des possibilités d’éducation et de croissance personnelle » .
Le tourisme, affirme le cardinal, « doit être un droit pour tous, qui ne peut pas être limité à certaines couches sociales ou à certaines zones géographiques précises ». « Beaucoup sont encore ceux qui continuent d’être exclus de ce droit », regrette-t-il, dans les pays en voie de développement mais également dans les pays économiquement plus développés où « d’importantes couches de la société n’ont pas facilement accès au tourisme ».
Le président du dicastère pour la mobilité humaine appelle à « promouvoir un ‘tourisme pour tous’ qui soit éthique et durable, où soit garanti un réel accès physique, économique et social, en évitant toute sorte de discrimination ». Il s’agit notamment, explique le cardinal Veglio, de garantir « que les destinations et les services touristiques soient accessibles à tous, indépendamment du profil culturel, des limitations permanentes ou temporaires (physiques, mentales ou sensorielles) ou des besoins particuliers ».
Ce tourisme doit être « durable », c’est-à-dire respectueux « de la diversité culturelle et environnementale du lieu qui accueille, en prenant en considération les répercussions présentes et futures ». Et il doit être « social », c’est-à-dire ne pas exclure « ceux qui ont une culture différente, moins de ressources économiques ou qui vivent dans des régions plus défavorisées ».