Italie: une étude sur l'écologie dans les paroisses

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Les premières statistiques fin 2013

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La première recherche au monde sur l’écologie des paroisses a été lancée en Italie. Les premières statistiques sont attendues pour fin 2013.

Chiesaecologica (Égliseécologique) est lancé : c’est le premier projet de recherche au monde pour comprendre quelle est la diffusion des concepts d’environnement durable dans les paroisses chrétiennes.

Tout est parti du Cesab, le Centre de recherche interuniversitaire en sciences de l’environnement et biotechnologies, qui a promu cette activité d’étude avec l’Athénée pontifical Regina Apostolorum, l’Université Lumsa, la pastorale universitaire du Vicariat de Rome et le partenariat de Zenit, la fondation Steadfast, les société Tegma et Metaenergia.

Pour tout nouveau client, Metaenergia affectera une partie de son soutien au programme d’alimentation scolaire promu par le Programme alimentaire mondial Italie (World Food Programme Italie) dans le monde : en d’autres termes, à chaque nouveau contrat, un enfant recevra à l’école des plats nourrissants pendant une semaine entière. L’initiative porte le nom de « Une facture vertueuse, de l’énergie pour la vie » (« Bolletta Buona »). Lancée ce mois-ci, elle se prolongera jusqu’à juillet 2014 et elle rentre dans le projet Chiesaecologica.

Parmi les initiateurs, le professeur Ercole Amato, qui explique ce projet aux lecteurs de Zenit.

Professeur, comment est né le projet Chiesaecologica ?

Professeur Ercole Amato – Stimulés par la doctrine sociale de l’Église, par les paroles des papes Jean-Paul II, Benoît XVI et maintenant par la pensée tout autant éclairée du pape François, nous avons décidé d’étudier, de manière analytique, le niveau de diffusion, dans les communautés paroissiales, des concepts relatifs à la sauvegarde de la création et à l’écologie humaine, selon les enseignements de la doctrine sociale de l’Église, en encourageant les curés à appliquer concrètement ces concepts par l’activation de procédés vertueux dans la gestion des biens ecclésiastiques. Nous commençons à Rome en rencontrant les curés du territoire. Certains chercheurs iront les voir pour les interroger en cherchant à étudier l’approche des curés et du monde catholique qui gravite autour des paroisses italiennes, en matière d’écologie humaine et naturelle et, en général, en matière d’environnement durable. C’est un projet qui touche différents milieux, de la communication au développement environnemental.

Quel est le rôle du vicariat de Rome dans ce projet ?

Mgr Lorenzo Leuzzi, responsable de la pastorale universitaire, a cru à ce projet dès le début. Nous le remercions parce qu’il témoigne encore une fois de la vitalité d’une institution comme le vicariat, y compris sur le front de la recherche scientifique et académique.

Pourquoi partez-vous de Rome pour cette recherche ?

Nous ne pouvions pas ne pas partir du berceau du christianisme. Dans le projet, deux athénées sont impliqués : un d’inspiration catholique, la Lumsa, et l’autre dépendant du Saint-Siège, l’université Regina Angelorum. C’est précisément la projection internationale de l’Athénée pontifical qui nous amènera à avoir des développements futurs intéressants aussi hors d’Italie. L’Église n’a pas de frontières et nous avons tous intérêt à faire en sorte qu’il existe des données de plus en plus fiables sur le front du développement durable dans les lieux religieux.

À quand les premières données ?

Dès la fin de l’année, nous aurons les premières données statistiques. Nous les présenterons au cours d’un colloque que nous réaliserons à l’Athénée pontifical Regina Apostolorum. Nous fournirons un instrument d’étude utile à ceux qui, surtout parmi les clercs, sont aujourd’hui en situation de conseiller leurs fidèles et de les inviter à adopter un style de vie plus chrétien et donc, plus durable. Pour les paroissiens, ce sera un vade-mecum utile.

Le projet de recherche est bien défini mais il reste ouvert aux stimulants continuels qui peuvent venir du monde de l’Église.

Traduction d’Hélène Ginabat

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ZENIT Staff

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