Le pape François a reçu Barham Salih, président de la République d’Irak, ce 24 novembre 2018, au Vatican. Cette visite était notamment l’occasion de parler de la réconciliation, de la contribution significative des chrétiens à la reconstruction, et du retour des émigrés sur leur terre d’origine.
Le chef d’Etat, tout juste élu depuis le 2 octobre dernier, a également rencontré le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat, et Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les relations avec les Etats, précise un communiqué publié par le Saint-Siège après la rencontre.
Durant les échanges, explique la note, les « développements positifs de la situation politique » ont été évoqués, en soulignant « l’importance des efforts conjoints, avec le soutien de la communauté internationale, pour affronter les défis du processus de réconciliation afin de favoriser l’unité nationale ».
Dans ce contexte, la présence des chrétiens dans le pays, « dont ils sont partie intégrante », a été relevée, ainsi que la « contribution significative qu’ils apportent à la reconstruction du tissu social », et la nécessité « que tous ceux qui ont été contraints à abandonner leurs terres d’origine puissent y retourner, en mettant en évidence la nécessité de garantir leur sécurité et une place dans l’avenir de l’Irak ».
Enfin, les discussions ont été l’occasion de s’arrêter sur « les divers conflits et les graves crises humanitaires qui affligent la région », en soulignant « l’importance du dialogue entre les diverses composantes ethniques et religieuses pour rétablir la confiance et la cohabitation pacifique ».
Kurde, Barham Salih a dirigé le gouvernement du Kurdistan irakien entre 2009 et 2011. Selon la Constitution irakienne, le poste de chef de l’État est réservé à un Kurde, alors que le premier ministre doit être un musulman chiite et le président du parlement est un musulman sunnite.
Barham Salih, président de la République d'Irak © Vatican Media
Irak : la reconstruction au cœur de la visite du président Salih au Vatican
Pour la réconciliation et le retour des émigrés sur leur terre d’origine