Le pape François envoie une première aide d’urgence de 100 000 dollars pour les populations du Guatemala frappées par l’éruption du « Volcan de Fuego », au Guatemala.
La catastrophe a touché, selon un bilan provisoire, plus de 1,7 million de personnes. Elle a aussi entraîné l’évacuation des maisons de 13 000 personnes. Et elle a fait plus d’une centaine victimes, une soixantaine de blessés, ainsi que d’importants dégâts matériels.
Cette somme, versée par le Dicastère pour le service du développement humain intégral se veut « une expression immédiate du sentiment de proximité spirituelle et de l’encouragement paternel du Saint-Père ».
Elle sera répartie, en collaboration avec la Nonciature apostolique, « entre les diocèses les plus touchés » par la catastrophe, et les fonds « seront employés pour financer les travaux d’assistance aux personnes et aux territoires touchés par l’éruption ».
« Cette contribution, qui accompagne la prière, pour soutenir le bien-aimé peuple guatémaltèque, fait partie de l’aide suscitée dans toute l’Eglise catholique et qui, en plus de différentes conférences épiscopales, implique de nombreux organismes de charité, indique un communiqué.
Le pape François avait déjà exprimé sa douleur et il avait prié pour les victimes et pour tous ceux qui sont touchés par l’éruption du volcan, dans un télégramme signé par le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, mardi 5 juin.
Dans un message adressé à Mgr Nicolas Thévenin, nonce apostolique au Guatemala, le pape exprimait sa proximité aux familles « qui ont perdu des êtres chers » et sa gratitude envers tous ceux qui travaillent aux secours.
L’éruption du volcan Fuego, d’une altitude de 3 763 mètres, est survenue soudainement dimanche 3 juin, à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de la capitale, Guatemala.
Mgr Victor Hugo Palma Paúl, évêque du diocèse d’Escuintla, le plus touché par la catastrophe, a appelé à la solidarité de tous.
La Caritas locale a mis en place trois centres d’accueil et elle a organisé une collecte de médicaments, de vêtements et de nourriture pour les nécessiteux.
Selon Mario Arévalo, secrétaire exécutif de la Caritas guatémaltèque, les sauveteurs n’ont pas encore réussi à atteindre les zones les plus peuplées et ils craignent un véritable massacre : « Les personnes impliquées sont un million et 700 000, un nombre qui pourrait augmenter, a-t-il expliqué. Il y a de graves dommages aux infrastructures publiques, en particulier aux routes et aux ponts, donc les communications sont très difficiles. »
