« Je vais m’employer à approfondir la compréhension mutuelle entre la France et le Saint-Siège, en faisant mieux connaître – dans mon pays – les initiatives de sa sainteté le pape François, et les évolutions à l’œuvre au sein du gouvernement de l’Église, et – ici – , les positions de la France ». C’est ce qu’a déclaré l’ambassadrice de France près le Saint-Siège, Elisabeth Beton Delègue, dans son discours prononcé le 12 juillet 2019 à la réception de la fête nationale (14 juillet), dans le parc de la Villa Bonaparte, à Rome, indique l’ambassade de France près le Saint-Siège.
« La France est plus que jamais engagée dans la renaissance de l’Europe qu’appelle de ses vœux le Saint-Père tout comme elle est engagée dans la défense du multilatéralisme », a assuré la représentante.
Plusieurs membres éminents de la curie romaine étaient présents lors de cette réception : le secrétaire pour les Relations avec les États, Mgr Richard Paul Gallagher et son adjoint Mgr Antoine Camilleri ; le préfet émérite de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les sociétés de vie, le cardinal Franc Rodé ; Mgr Paolo Borgia, assesseur pour les Affaires générales de la Secrétairerie d’État, le préfet du dicastère pour la communication, Paolo Ruffini ; le directeur de la Salle de presse Alessandro Gisotti, et le commandant de la gendarmerie vaticane Domenico Giani.
Lors de son discours, Elisabeth Beton Delègue a évoqué les liens étroits qui lient la France au Saint-Siège. « L’engagement du pape François sur les enjeux globaux, en particulier l’urgence climatique et la transition écologique, a-t-elle aussi dit, est un levier fondamental pour faire bouger les choses, par l’effet d’entraînement qu’il induit ; nous souhaitons multiplier les occasions de travailler ensemble. »
« Une nouvelle présidence de la Conférence des évêques de France et les visites ad limina des évêques français en 2020, a-t-elle ajouté, seront aussi l’occasion de mieux appréhender les dynamiques à l’œuvre au sein de l’Église de France, et de tisser des liens avec les communautés française et francophone à Rome, religieuse comme laïque. »
Première femme nommée à ce poste, Elisabeth Beton Delègue a « aussi à cœur de développer les relations » avec ses consœurs, « religieuses comme laïques » : « J’ai la certitude, a-t-elle dit, non pas la conviction, la certitude, étayée par l’expérience des terrains où j’ai servi, que ce sont les femmes qui portent le changement et sont à même de rendre le monde meilleur. »
