Le Saint-Siège appelle au « soin et à la responsabilité » envers les océans, non pas à leur « exploitation », ainsi que l’a déclaré Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU, à l’occasion de la 25e session de l’assemblée de l’Autorité internationale des fonds marins, qui s’est conclue à Kingston, en Jamaïque, le 26 juillet 2019.
Tant que l’on protégera « les droits et bénéfices économiques sans imposer pleinement les obligations relatives », a mis en garde l’archevêque, la communauté internationale ne pourra garantir « ni la durabilité, ni la conservation de nos océans et des ressources marines, ni un bénéfice commun durable ».
Il a plaidé pour une « réglementation », à travers une « approche équilibrée » entre « les bénéfices économiques que nous tirons des ressources océaniques » et « la conservation et la durabilité de nos océans » : « Tandis que les bénéfices économiques contribuent à créer le bien-être des Etats et de leur population, en fournissant nourriture, logement et moyens de subsistance, les obligations de protéger la santé des océans ne devraient pas être relégués à une importance secondaire. »
Il faut donc, a poursuivi Mgr Auza, une « plus grande harmonie » entre les informations scientifiques et les activités commerciales, en évitant les « possibles conflits d’intérêt ». Il faut aussi, a-t-il estimé, « améliorer l’évaluation de la biodiversité et de la cartographie des fonds marins ».
Vague sur l'océan, Wikimedia commons, Jon Sullivan, domaine public
Fonds marins : le Saint-Siège appelle à la responsabilité dans l'utilisation des ressources
Intervention de Mgr Auza