Etats-Unis: Les conséquences du risque néonatal après une Procréation Médicalement Assistée

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Précisions d´après le New England Journal of Medecine

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CITE DU VATICAN, Vendredi 8 mars 2002 (ZENIT.org) – La revue de presse de la Fondation Lejeune (genethique.org) reprend les conclusions de deux études publiées dans le « New England Journal of Medecine » sur les conséquences du risque néonatal après une procréation médicalement assistée (PMA). Nous les avons insérés dans l´article: « Sommet sur l´embryon » les 3-5 avril à Rome. Voici les précisions de la Revue de presse.

La première étude visait à comparer le taux de malformations graves des enfants nés à la suite d’une injection intracytoplasmique de spermatozoïdes avec celui des enfants nés après une fécondation in vitro et enfin avec celui des enfants conçus de manière naturelle. Le taux de malformations congénitales graves, diagnostiquées avant l’âge d’un an, serait de 4,2% chez les bébés de conception naturelle alors qu’il serait de 9% chez les bébés nés après une PMA. Les malformations prédominantes affecteraient les appareils musculo-squelettique, uro-génital et cardio-vasculaire.

Dans la deuxième étude, les chercheurs ont comparé le poids à la naissance de quelques 42000 enfants conçus après une PMA à celui de 3,4 millions de bébés nés aux Etats-Unis. Il apparaît alors que les bébés nés par FIV ont deux fois et demie plus de risques de présenter un faible poids à la naissance.

Enfin, la troisième étude publiée dans le Lancet du 9 février 2002 s’intéressait au devenir neurologique d’enfants nés par FIV. Les conclusions font apparaître que le risque de souffrir d’une paralysie d’origine cérébrale est multipliée par 1,7 pour les enfants nés par PMA. Une telle complication serait en partie liée à la fréquence élevée des grossesses multiples en cas de FIV. Pour limiter les risques, les auteurs préconisent de ne réimplanter qu’un seul embryon.

De tels chiffres devraient donc inciter les couples à réfléchir davantage avant d’avoir recours à une technique de procréation médicalement assistée, remarque la revue de presse. Selon le Professeur Mitchell (Boston) « ces risques ne sont pas admissibles pour tous les couples et doivent être désormais pris en compte par les médecins et les patients ».

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ZENIT Staff

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