Dans le Liban d’aujourd’hui, « l’engagement pour l’éducation est l’un des champs prioritaires de l’Église maronite », a déclaré le cardinal Leonardo Sandri. « La qualité et l’excellence de la formation, a-t-il ajouté, constituent un laissez-passer pour l’avenir des jeunes, y compris de ceux qui sont accueillis temporairement en raison de la guerre ».
Le préfet de la Congrégation pour les Églises orientales a participé à une liturgie en rite siro-antiochien-maronite en l’honneur de saint Maron, saint patron de l’Église maronite et du Liban, qui s’est déroulée vendredi 9 février 2018 dans la chapelle du Collège pontifical maronite à Rome, indique L’Osservatore Romano. Le préfet a donné aux personnes présentes « les salutations et la bénédiction, gage d’encouragement pour le bien-aimé Liban et l’Église maronite, du Saint-Père François », qu’il avait rencontré le matin même.
En vue du prochain synode des évêques consacré aux jeunes, le cardinal Sandri a exhorté l’Église maronite à s’interroger sur ce qu’elle transmet aux nouvelles générations. C’est seulement ainsi, a-t-il dit, que « nous cultiverons des personnes généreuses qui sauront se mettre à la disposition de la croissance et du bien commun de leur pays, dont la stabilité et la prospérité sont si précieuses, surtout si l’on pense à la garantie de la survie de la présence chrétienne bimillénaire dans la région ».
Le cardinal a ensuite rappelé que saint Maron, « ce saint moine qui, au début, pouvait sembler insignifiant, a engendré un peuple entier et en a marqué l’histoire ». « L’Église maronite, a-t-il ajouté, au long des siècles d’histoire, a eu la grâce d’accueillir le témoignage d’autres saints qui l’ont toujours renouvelée et vivifiée », comme saint Charbel ou sainte Rafka.
Avec une traduction d’Hélène Ginabat
Cardinal Leonardo Sandri, Capture Salt&LightTV
Église maronite : "l’éducation est l’un des champs prioritaires", affirme le card. Sandri
Liturgie pour la fête de saint Maron, patron du Liban