Dès l’entrée en carême, le pape François rencontrera le clergé du diocèse de Rome, jeudi 15 février 2018, à 9h30 dans la Basilique Saint Jean-du-Latran. C’est ce qu’annonce un communiqué du Vicariat de Rome publié trois jours plus tôt.
Ce rendez-vous traditionnel du clergé de Rome avec le pape, qui aura lieu au lendemain du Mercredi des Cendres, se tiendra à huis-clos. Dans une lettre adressée aux prêtres et aux diacres de Rome, le vicaire du pape Mgr Angelo De Donatis précise : « Nous vivrons une liturgie pénitentielle communautaire, avec la possibilité de se confesser, au terme de laquelle le pape s’adressera à nous ».
Dans la même lettre, l’archevêque invite « toutes les communautés, en particulier les paroisses, à réfléchir sur les « maladies spirituelles », évoquées dans le discours de clôture du Congrès diocésain, le 18 septembre 2017 : l’économie de l’exclusion, l’acédie égoïste, l’individualisme commode, la guerre entre nous, le pessimisme stérile, la mondanité spirituelle.
Le texte choisi pour aider les communautés à vivre avec profit ce « temps de vérification, de partage et de purification », lit-on encore, est l’exhortation apostolique Evangelii gaudium du pape François, qui affronte le thème de l’annonce de l’Évangile dans le monde actuel. L’objectif est de lancer un « travail communautaire » qui sache réfléchir « avec franchise sur la maladie spirituelle qui est la sienne ». Les résultats de ce discernement seront envoyés au Vicariat à travers les curés et les préfets d’ici la première semaine d’avril pour permettre « un travail de synthèse à présenter au pape en vue du prochain congrès diocésain ».
Pour soutenir cette proposition, le Conseil épiscopal a rédigé un dépliant intitulé « Ce ne sont pas les bien-portants qui ont besoin du médecin mais les malades ». Envoyé lui aussi par le vicaire avec la lettre, il présente de brèves pistes afin d’aider les communautés « à faire un examen de conscience communautaire pour se corriger et “prendre le large” avec un enthousiasme renouvelé et être capables d’annoncer l’Évangile de Pâques à l’humanité d’aujourd’hui ».
Avec une traduction d’Hélène Ginabat