Des jeunes de divers pays discuteront des objectifs du développement durable promus par l’ONU lors d’un symposium organisé les 30 et 31 octobre 2016 à l’Académie pontificale des sciences sociales, dans les jardins du Vatican.
Les sessions de ce colloque de deux jours seront diffusées en direct sur les médias sociaux pour assurer la participation de la jeunesse mondiale, annonce l’Académie pontificale des sciences sociales.
Les jeunes discuteront en particulier des moyens et des mécanismes possibles pour atteindre les objectifs 4 (l’éducation de qualité) et 8 (le travail décent et la croissance économique) de l’Agenda 2030 pour le développement durable adopté en septembre 2015 par 193 pays, membres de l’ONU.
« Les jeunes d’aujourd’hui, dit le communiqué de l’Académie pontificale, ne sont pas seulement les bénéficiaires des connaissances et des valeurs, mais, grâce à leur prise de conscience sociale et aux nouvelles technologies, ils sont devenus des agents de changement et éducation. » C’est pourquoi ils doivent « être à une table de décision, virtuelle ou physique, lorsque les objectifs des Nations Unies pour le développement durable sont discutés et les conceptions sont mises en œuvre ».
« Les statistiques entourant le développement mondial de la jeunesse » restent alarmantes, avertit le document, malgré « les gains réalisés ».
« 50 % de la jeunesse du monde, souligne un communiqué, reçoivent actuellement une scolarité insuffisante ou ne sont pas scolarisés ». Et parmi les 100 millions de jeunes qui sont « sans compétences de base en lecture, 60 % sont des femmes ».
Les tendances d’analphabétisme et de chômage « ne devraient pas être tolérées », poursuit le texte du communiqué, « car ils fournissent un terreau fertile » pour « le travail forcé et la prostitution, le trafic d’organes, la violence terroriste et la criminalité organisée ».
« L’avenir de notre société mondiale est en danger en raison de l’absence d’une éducation intégrale », qui se base sur une « alliance entre l’humanité et l’environnement ».
« Un nouveau paradigme éducatif qui prend en compte le développement durable de la Terre et le respect et l’amour pour leurs voisins », tel est « le défi pour les jeunes leaders » aujourd’hui, souligne le document. « En partageant le fardeau et la souffrance de notre voisin, nous vivons une expression plus complète de la justice et de la paix. »
