« Bonne année, bonne santé », dit-on à juste titre au début de janvier. Notre santé, comme chrétiens, se mesure entre autres choses à notre sens de l’unité que l’on célèbre d’ailleurs tous les ans, en ce début d’année, par une semaine de prière. Ce mois-ci, nous sommes invités par notre Pape à prier « pour tous les chrétiens afin que, fidèles à l’enseignement du Seigneur, ils s’engagent par la prière et la charité, à rétablir la pleine communion ecclésiale et collaborent pour relever les défis actuels de l’humanité ».
2017 est le cinquième centenaire des thèses de Martin Luther. Aussi, prier avec nos frères protestants prend spécialement sens cette année. L’unité se construisant de manière dynamique, en faisant face ensemble aux défis de l’humanité, où nous pouvons servir le Christ dans sa chair. Osons chercher ce qui entre chrétiens favorise notre communion. Notre webmagazine vous propose de nombreuses facettes de ce défi.
La communauté de Taizé est un symbole phare de l’unité. Marie-Gabrielle, responsable en pastorale de jeunes a mené l’enquête auprès de lycéens qui y ont vécu une expérience : « Taizé c’est quoi pour vous ? »
L’unité se tisse aussi dans les relations, le couple, la famille : Jean et Françoise, couple mixte réformé-catholique nous offrent leur « Prière pour la communion familiale » appuyée sur un diaporama.
« Qu’eux aussi soient un en nous… » (Jean 17,21.) Cultiver une vraie charité entre disciples est déjà un témoignage et nous prépare à étendre cet amour à tous les hommes. Cherchons-nous vraiment l’entente et la vraie compréhension mutuelle, selon la prière de Jésus à son Père ? Lire le commentaire de Daniel Régent, jésuite.
L’unité entre chrétiens progresse : le Concile panorthodoxe, en juin de l’an dernier a reconnu le catholicisme comme Église. Apprenons de nos frères d’Orient le sens de l’image, de l’icône. Christian en dialogue avec une amie orthodoxe, nous partage son expérience d’écriture d’icônes, il nous dit comment cet art l’a aidé à dépasser les différences.
Enfin, lors de son voyage l’année dernière, en Géorgie et Azerbaïdjan, le Pape François nous a offert une méditation de l’image de la tunique sacrée qui lui est chère : tunique du Christ, « sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas » (Jean 19,23). Déchirée, partagée, la tunique sacrée — le vêtement de Dieu — n’en reste pas moins un signe d’unité.
Autant de jalons de l’œcuménisme au service de l’humanité ! Avec l’équipe francophone de notre Réseau, je vous souhaite ainsi une bonne année 2017.
Thierry Monfils s.j., Luxembourg
Apostolat de la prière
