« Les soins ne passent pas seulement par le biais de médicaments, mais à travers la relation qui se développe entre le médecin ou l’infirmière et le petit patient », a souligné le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège.
Le cardinal a présenté le rapport annuel sur l’activité médicale et scientifique de l’hôpital pédiatrique « Bambino Gesù » de Rome, qui dépend du Vatican, le 19 juillet 2016, à la maison Pie IV de l’Académie pontificale des Sciences,
Dans ses propos rapportés par L’Osservatore Romano, le « numéro 2″ du Vatican a invité à construire, autour d’un enfant malade et de sa famille, « un réseau concret et complet de solidarité et de soutien, à l’intérieur et à l’extérieur de l’hôpital ».
Il a expliqué que pour la première fois les résultats de l’activité médicale et scientifique de l’hôpital étaient présentés au sein du Vatican, reflétant « la volonté de rendre au Saint-Siège les fruits de votre travail, de partager les défis et les difficultés que vous avez devant», ainsi que la satisfaction « pour les résultats obtenus et la joie pour tant de vies prises en charge et soignées. »
La mission de l’hôpital, selon le cardinal, consiste à améliorer « les activités de diagnostic et de soins (…) basés sur des valeurs éthiques partagées par l’ensemble du personnel et des gestionnaires » et inspirés par un « grand professionnalisme et de transparence ». « Ces valeurs, a poursuivi le cardinal Parolin, ainsi que la capacité extraordinaire de la recherche et de traitement, c’est ce qui en fait une institution dont nous sommes humblement fiers ».
Le cardinal a rappelé que l’hôpital fêterait dans trois ans les 150 ans de sa fondation (1869-2019). « Aujourd’hui, a-t-il dit, nous faisons face à de nombreux nouveaux défis qui nous obligent à nous adapter en permanence et à améliorer notre capacité de répondre. » Il s’agit avant tout d’ « une orientation continue et constante vers la recherche » et de « l’innovation et la qualité des soins » pour « répondre aux besoins de santé des catégories vulnérables telles que les enfants et les adolescents ayant des besoins spéciaux ».
Le cardinal a souligné que 2015 avait été une année importante qui a vu « les progrès de l’institution, cherchant à obtenir des résultats transnationaux de plus en plus efficaces, avec des résultats significatifs ».
Lors de la présentation étaient présents Mgr Marcelo Sánchez Sorondo, chancelier de l’Académie pontificale des Sciences, Mariella Enoc, présidente de l’Hôpital pour enfants, et Bruno Dallapiccola, directeur scientifique.
Card. Parolin, Sénat italien, 5 mai 2016, capture
Hôpital Bambino Gesù: les soins passent aussi par la relation
Le cardinal Parolin présente le bilan de l’année 2015